Deuxième place satisfaisante pour Marlène Petit. Devancée par Amandine Vidon, la sociétaire du Podiocom CX a obtenu la médaille d’argent dimanche lors du Championnat Auvergne-Rhône-Alpes Élites (voir classement). “J’étais dans l’inconnu après la Coupe de France de Troyes où j’avais eu une douleur au poignet. Finalement, je suis contente car je n’ai pas eu mal pendant la course. Ça va dans le bon sens et tant mieux”, apprécie-t-elle au micro de DirectVelo. Même si elle a eu du mal à se mettre en route, la Savoyarde a ensuite réussi à trouver son rythme. “J’étais encore bien dans le dernier tour. Malheureusement, juste après les escaliers, j’ai cassé ma selle. J’ai fait quasiment un demi-tour sur des œufs. J’avais peur que ça casse davantage. Du coup, j’ai perdu pas mal de temps là-dessus”. À l’arrivée, elle concède une vingtaine de secondes à Amandine Vidon.

Ce podium arrive après un exercice 2022 “un peu mitigé” en Coupe de France. “À chaque fois, le premier jour ce n’est pas trop mal et je marque un peu le pas le dimanche”. Ce qu’elle explique par un manque de fond évident. “Je ne fais que du home-trainer le soir après le boulot. C’est un peu juste”. Au fil des semaines, l'athlète de 31 ans, qui n’avait quasiment pas couru entre début décembre 2021 et le mois d’octobre dernier, tente de retrouver de très bonnes sensations. Mais Marlène Petit a connu deux coups de frein dans sa montée en puissance en étant malade après les deux premiers week-ends de Coupe de France. “À chaque fois, j’ai eu une semaine off complète. C’est compliqué d’avoir un bon suivi. J’arrive à faire deux-trois semaines en étant bien physiquement et derrière, je marque vraiment le pas. Il faut que j’arrive à doser ma charge d’entraînement. C’est ça qui est le plus dur”.

« JE N’AI PAS LE CHOIX »

Marlène Petit a le regard tourné vers le Championnat de France prévu le 14 janvier à Bagnoles-de-l’Orne. Pour se préparer au mieux, elle a pris la décision de ne quasiment pas courir jusqu’à ce rendez-vous. “Je vais beaucoup m’entraîner et faire du fond le week-end. Je ne peux pas le faire la semaine, je n’ai pas le choix”. Elle participera à l'épreuve de Viviers (Drôme) le 8 janvier pour valider son bloc d’intensité.

En Coupe de France, Marlène Petit n’a pu faire mieux que 8e, deux fois à Camors et le samedi à Troyes où le plateau était moins relevé qu’à Nommay (11 et 14e). Alors que peut-elle espérer en Normandie ? “Quand on regarde le niveau des autres filles, il va falloir être bien pour être dans le Top 10”. Mais l’ancienne médaillée d’argent en 2019 et de bronze en 2018 se montre plutôt optimiste. “C’est dans cinq semaines. Il y a moyen de bien se préparer. J’espère au moins être à 100 % de mes possibilités. Je pense que j’ai les moyens de rivaliser pour espérer un peu mieux. Un Top 10 serait déjà bien et un Top 5 serait top”.