Emilien Romain : « Un mélange d'excitation et de stress »
Pour Emilien Romain, sa sélection à la dernière manche de Coupe du Monde de cyclo-cross, à Besançon ce dimanche, est l'aboutissement de sa saison. "Être sélectionné en Coupe du Monde, c’est le Graal", confie à DirectVelo le sociétaire du Roussy Bike Club. "C’est un mélange d’excitation, et de stress qui commence à arriver, mais ça va être magnifique, je pense".
Le lycéen de 16 ans, qui vit à côté de Reims, a débuté le vélo à 6 ans. "Mon père faisait des randonnées en vélo. Un jour, il m’y a emmené. Ça m’a tout de suite plu, alors ensuite, je me suis inscrit en club". Dès le début, il fait du VTT sa spécialité. "Je ne fais que quelques courses de route par an, pour m’amuser".
UNE SAISON PLUS QUE SATISFAISANTE
Pour sa première année Junior, la saison d'Emilien Romain de cyclo-cross est une réussite. "Pour l’instant, je suis plus que satisfait de ma saison. J’avais l’objectif d’être dans les 20 premiers en Coupe de France. Finalement, je me suis classé 7e à l’avant-dernière manche à Troyes. Et là, être sélectionné pour la Coupe du Monde, c’est le Graal", répète-t-il.
Au Championnat de France, il termine 12e, mais l’important n’est pas là. "J’ai fait le premier tour en tête, alors ça comble une potentielle déception de ne pas être dans le Top 10. Je ne suis que première année, c’est déjà bien pour cette saison". Emilien Romain voit le bon côté et prend rendez-vous pour l’hiver prochain. "J’ai fait une grosse course, malgré une petite défaillance physique à la fin. Je retiens le positif et je reviendrai l’année prochaine".
« JE NE M’Y ATTENDAIS PAS »
Il lui reste donc une dernière échéance, avant une coupure bien méritée, la dernière manche de Coupe du Monde à Besançon. Il y honorera sa première sélection en Equipe de France. "Au fond de moi, je l’espérais, mais je ne m’y attendais vraiment pas. On ne s’y attend jamais vraiment".
Cette manche de Coupe du Monde aura tout d’une découverte pour le coureur champenois. "Je ne suis jamais allé à Besançon mais j’aime quand c’est technique puisque je viens du VTT. Je ne connais pas non plus le niveau d'une Coupe du Monde, alors c’est difficile de se projeter". Emilien Romain y va donc sans pression, avec l’envie de découvrir "et essayer de ne pas finir dernier (rires). Je préfère ne pas me mettre d’objectif trop haut, comme ça, je ne serai pas déçu".