Robin Meyer veut réussir sa sortie
Après l’AVC Aix-en-Provence, Chambéry CF et Philippe Wagner Cycling, Robin Meyer entame une nouvelle expérience en N1, avec le GSC Blagnac VS 31. “Je fais du vélo à 100% mais je fais une saison sans contrainte. Je sais que je ne vais pas passer pro. Je suis en train de préparer ma reconversion. Blagnac me convient parfaitement”, assure-t-il au micro de DirectVelo. Ses débuts avec le club occitan se passent à merveille. “J’ai vu au stage qu’il y avait un staff hyper compétent, on était dans de super conditions”.
« TRÈS RÉCEPTIFS »
Le Gardois de bientôt 27 ans aura le rôle de capitaine de route. “C’est hyper intéressant car les autres coureurs sont très réceptifs. Je suis celui qui a le plus d’expérience dans le groupe. J’espère aider à augmenter le niveau de l’équipe”. Cette saison 2023 sera sa dernière. “J’ai mis du temps à tourner la page. C’est vrai que le vélo est ma passion. J’avais beaucoup d’ambitions mais à un moment il faut passer à autre chose. J’ai retrouvé d’autres objectifs”. Et c’est vers la nutrition qu’il s’est tourné. “Ça va me permettre de rester dans le sport et le vélo, et ça sera aussi passionnant”. Ses nouveaux coéquipiers ont déjà pu bénéficier de ses conseils lors du stage de pré-saison. Il fait actuellement une formation à distance, avant de reprendre les cours à la rentrée prochaine.
S’il pense à la suite, il a bien l’intention d’obtenir des résultats pour ses derniers mois de compétition. “Je peux m'entraîner dans les meilleures conditions”. Il a notamment coché le Grand Prix du Pays d’Aix et le Tour du Gévaudan. “Cette année, le calendrier de la Coupe de France N1 est magnifique. Parmi les autres grandes lignes, il y aura aussi le Championnat de France”. Robin Meyer, qui était à l’attaque le week-end passé lors de l’Essor Basque, sort d’un bon hiver. “Je n’ai aucune pression, ce n’est que du plaisir. Je suis motivé pour retrouver la gagne sur les courses”.
« LA PÉRIODE POST-COVID N’A PAS ÉTÉ SIMPLE POUR MOI »
Robin Meyer reste sur deux années frustrantes. “Avec du recul, la période post-Covid n’a pas été simple pour moi. L’année avec Nippo a été très stressante, avec des voyages très épuisants, des vols à escales, des tests sans arrêt… J’ai eu le contre-coup de tout ça l’an dernier”. En 2022, chez Philippe Wagner Cycling, il estime ne pas avoir pu évoluer à son niveau. “Humainement, c’était une belle année. Je me suis retrouvé dans une belle structure, avec beaucoup de motivation et des moyens. C’était une belle expérience mais j’ai eu beaucoup de soucis mécaniques par exemple”.
Et il n’a donc pas pu retrouver à la fin de la saison dernière le monde professionnel quitté un an auparavant après un court passage dans la Conti Nippo-Provence-PTS Conti. “Avec eux, j’ai fait le tour de l’Europe, j’ai disputé des courses magnifiques comme le Tour de Norvège, le Sibiu Tour ou le Championnat de France avec les pros. Mais je ne courais pas de manière régulière. Je ne pouvais pas préparer un objectif car je ne savais pas quand j’allais courir. J’allais pas sur les courses avec les mêmes armes que les autres. C’est dommage car j’étais loin d’être ridicule sur les étapes dures du Tour de Norvège où il y avait un niveau de malade”. De quoi nourrir quelques regrets alors qu’une page va se tourner l'automne prochain. “Mais ça ne devait pas se faire, c’est comme ça… Ma vie n'est pas finie et j’ai encore de belles choses à faire”.