Lucie Jounier à la relance

Crédit photo Francis Spruyt / DirectVelo

Crédit photo Francis Spruyt / DirectVelo

Lucie Jounier ne gardera pas de grands souvenirs de sa saison 2022. En froid avec les dirigeants de l’équipe Arkéa, très peu sollicitée pour courir en fin d’année, elle espérait tourner la page en rejoignant une autre équipe bretonne. Mais sa signature chez B&B Hôtels a, là aussi, tourné au fiasco avec l’arrêt de la structure. En catastrophe, il a alors fallu trouver une autre solution pour se relancer. “J’ai la chance d’avoir une agent très compétente, c’est elle qui m’a trouvé une nouvelle équipe”, explique la Bretonne, qui s’est finalement engagée dans la nouvelle formation Zaaf, au côté notamment d’Audrey Cordon-Ragot, qui devait elle aussi initialement rejoindre les Glaz.

“L’année 2022 a été extrêmement compliquée pour moi. Avec B&B, je pensais vivre un renouveau. J’attendais ça avec impatience et finalement, ça aura été dans la continuité de la saison… Ça n'a pas été facile mais j’ai pu rebondir avec l’équipe Zaaf. Finalement, je me dis que ça me servira pour la suite, pour être encore plus forte mentalement”, résume l’athlète de 24 ans auprès de DirectVelo, en marge du Samyn, disputé ce mardi. Avec cette course belge, elle a disputé sa cinquième compétition de l’année, après une reprise en Espagne et notamment une 6e place lors de la Clasica de Almeria (voir classement). “Ça allait, j’avais plutôt de bonnes sensations là-bas. J’espérais bien enchaîner mais malheureusement, j’ai été malade la semaine dernière, j’espérais avoir de meilleures jambes sur le Hageland. Je n’avais pas pu rouler correctement pendant les trois jours précédents et donc je n’ai pas pu faire de miracle le Jour-J…”, précise celle qui se met actuellement au service d’Audrey Cordon-Ragot. “Elle marche très fort en ce début de saison”.

LA TÊTE À ROUBAIX

Pour ce début de saison, Lucie Jounier et ses nouvelles coéquipières ont besoin de trouver des automatismes au sein de la structure espagnole. “Forcément, il y a beaucoup de changements. Il y a encore quelques trucs à modifier mais on met tout en œuvre pour que ça s’aligne parfaitement dans les prochaines semaines. L’annonce de la fin de la B&B s’est faite début décembre alors il a été compliqué d’organiser un stage assez vite, surtout qu’il y a aussi eu les courses australiennes dès janvier. Alors on a fait un petit stage après l’UAE Tour. Ce n’était que sur quelques jours, mais il fallait le faire, histoire de se retrouver, de passer du temps ensemble et de connaître toutes les filles. C’était important pour créer un groupe”. Et pour l’instant, ce tout début de saison est encourageant. “Ça fonctionne, on a déjà fait de belles performances avec l’équipe, on a de beaux noms dans le groupe, c’est cool”.

Quant à Lucie Jounier, elle compte bien jouer un rôle important dans le groupe mais elle a bien conscience qu’il lui faudra encore un peu de temps. “Ma fin de saison 2022 était compliquée, je n’ai presque pas couru sur la fin de saison donc il était compliqué pour moi d’arriver très vite en forme sur ce début d’année 2023. Mais j’ai forcément envie de trouver la forme assez vite. J’ai toujours en tête Paris-Roubaix, une course sur laquelle j’espère performer”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Lucie JOUNIER