La formation Alpecin-Deceuninck DT ne pouvait pas rêver meilleur scénario. Après avoir travaillé toute la journée pour Jakub Mareczko, la structure néerlandaise a vu le sprinteur italien récompenser ses coéquipiers en l’emportant dans les rues de Louisfert. Et, cerise sur le gâteau, son lanceur Simon Dehairs n’a été remonté que par son propre leader et permet donc à son équipe de réaliser le doublé (voir classement). “On a pris les choses en main assez tôt sur le circuit et le scénario de la course était parfait pour nous. Dans le dernier tour, toutes les équipes voulaient se retrouver à l’avant, ça essayait de remonter de tous les côtés, c’était chaotique. Jakub et moi-même avons pu nous retrouver à deux bornes de l’arrivée. Il est resté dans ma roue et j’ai lancé aux 300 mètres”, racontait le Flamand auprès de DirectVelo avant le podium protocolaire.

“Je ne savais pas qu’il était dans ma roue alors dans le doute, j’ai poursuivi mon effort jusqu’à la ligne. J’ai senti quelqu’un me déborder sans savoir qui c’était, alors je n’ai rien lâché. Finalement, on fait 1 et 2, c’est parfait ! C’est incroyable de faire le doublé, surtout à ce niveau-là, même si on savait que l’on avait deux belles cartes ! On ne peut pas être plus heureux”, ajoute Simon Dehairs au moment de revenir sur ce qui restera quoi qu’il arrive plus tard dans la saison l’une des journées les plus marquantes de son exercice annuel.

Le sprinteur italien, qui court habituellement pour la WorldTeam d’Alpecin-Deceuninck, a trouvé avec ce succès ce qu’il était venu chercher en Bretagne : de la confiance et un premier succès cette saison, après avoir pour rappel été touché par un virus cet hiver qui l’a éloigné des compétitions en début d’année (lire ici). “On a fait un gros travail avec l’équipe pour s’assurer d’avoir un sprint massif. On a voulu prendre les choses en main et ça s’est avéré payant, résume-t-il après son succès. Le final était très nerveux, il y a eu des chutes. Simon (Dehairs) a fait un super travail”.