Tour de Bretagne - Et. 5 : Les réactions
Jakub Mareczko (Alpecin-Deceuninck) a remporté, ce samedi, la cinquième étape du Tour de Bretagne (2.2), disputée entre Sérent (Morbihan) et Louisfert (Loire-Atlantique) sur une distance de 173,9 kilomètres. L'Italien a devancé son coéquipier Simon Dehairs. Noah Hobbs (Groupama-FDJ Continental) complète le podium. Aller à la réaction de : « Ça a appuyé et ça a fait rideau derrière, donc je me suis retrouvé un peu par hasard devant à un moment, sans le vouloir. On a vite pris du champ, mais on a vu que ça stagnait. C'est quand même vite revenu. Je n'avais pas la volonté d'attaquer du tout. On voulait récupérer un peu. Finalement ça a été une journée rapide. « Je voulais aller devant car après avoir pris des bonifs le premier jour, je me suis toujours retrouvé dans le Top 5 du classement général depuis. On a même quatre mecs de l’équipe dans le Top 20 alors on tenait à mettre un gars placé au général dans l’échappée pour prendre des secondes de bonification et pouvoir effectuer un rapproché au général. Finalement, c’était pour moi. J’ai pu prendre ces bonifs, c’est bien. « Je n’avais pas du tout prévu de tenter ma chance en fin de course. J’ai essayé de rentrer sur les échappés mais en fait, ça n’a pas suivi et je suis rentré tout seul. J’étais là dans le final hier (vendredi) à Cadoudal alors qu’on ne m’y attendait pas trop. Aujourd’hui (samedi), je n’étais pas bien en début de course mais j’ai essayé d’aider les gars. Ça ne répondait pas bien, j’avais les grosses jambes. Puis ça s’est débloqué une fois sur le circuit final.
Le Suisse Simon Pellaud (Tudor Pro Cycling Team) conserve le maillot de leader du classement général (voir classements).Réactions
Je ne sais pas si ça va se jouer demain, il n'y a pas beaucoup d'écarts. Luke Lamperti va vite, il peut prendre des bonifs. Tant que la ligne n'est pas passée ce n'est jamais fini. Je ne sais pas encore le plan, on va réfléchir. Il faudra être intelligent. Prendre des risques oui, mais intelligemment.
On va tenter, c'est sûr. On peut se contenter d'une 2e place, mais tant qu'on est dans la course on vise haut. On va essayer d'aller chercher la victoire, même si ce sera difficile. On sent l'usure mais ça allait aujourd'hui, les sensations sont toujours bonnes. Personne n'est surhumain mais ça va être difficile d'aller chercher Simon Pellaud, qui est fort et qui a une équipe solide. »
Sur les deux dernières étapes qui étaient difficiles, j’étais toujours trop mal placé au pied des ascensions les plus importantes. C’est une erreur de ma part, j’ai dû faire de gros efforts pour retrouver devant. J’ai quand même pu limiter la casse en finissant dans le premier paquet. Je me sens quand même très bien depuis cinq jours, je suis content de ma condition. Demain (dimanche), il va pleuvoir et ça me plaît. On va vraiment courir pour le général sur ces deux dernières journées. »
En fin de course, on a travaillé avec les gars pour replacer Pierre (Barbier) dans les meilleures conditions. C’était hyper nerveux dans le final, il y a eu plusieurs chutes, ça frottait… J’ai fait la partie du pied jusqu’aux 200 mètres puis au moment où je me suis écarté, un gars m’a arraché toute la roue arrière. J’ai pété les rayons et abîmé une chaussure. J’ai dû finir avec le mulet. »