Artus Jaladeau a été actif lors du Tour du Gévaudan. D’abord dans la côte de Sauveterre lorsqu’il accélère pour revenir sur un groupe sorti un peu plus tôt. “On avait loupé le coche. J’ai fait l’effort pour revenir à l’avant mais finalement ça n’a servi à rien parce qu’après ça s’est regroupé”. Puis lorsqu'il se retrouve dans le bon coup avant de voir partir le futur vainqueur, Martin Tjotta, dans une descente. “Quand il sort, on le laisse bêtement partir et on ne le revoit jamais. Je pense que nous étions tous cuits. Puis c'était un peu sauve-qui-peut dans la montée Jalabert. J'ai préféré imposer mon rythme et ça a bien marché, quasiment tout le monde a sauté. On a basculé à six”, indique-t-il à DirectVelo.

Dans le final, le coureur de l’OCF Team Legend Wheels tente de s’extirper du contre mais il est repris dans les rues de Mende, un peu avant la ligne. “Il me manque 200 mètres pour finir 2e, c’est peut-être le seul point négatif”, confie-t-il après avoir pris la 6e position de cette quatrième manche de la Coupe de France N1 (voir classement). Pour le reste, pas de regret pour le coureur de 23 ans. “Ça s'est joué à la pédale. Martin Tjotta était vraiment le plus fort. On ne lui reprend quasiment rien dans la bosse et encore, après il fallait réussir à finir tout seul sur le plat. On s'est bien relayés à quatre mais ça n'a pas suffi”.

« JE SAVAIS QUE JE POUVAIS MARCHER »

Artus Jaladeau a répondu aux attentes de son équipe, qui souhaitait continuer sur sa bonne dynamique après la 7e place sur le Chrono 47 (lire ici). “On repart avec quelques points et j'ai répondu présent, c'est bien”. Le parcours qui empruntait pas moins de quatre difficultés répertoriées, dont trois de 1ère catégorie, convenait à ses qualités de grimpeur. “Le tracé était très bien pour moi. 3000 mètres de dénivelé et beaucoup de bosses, je savais que je pouvais marcher. Si on avait une course comme ça par mois, je signerais direct, mais c'est bien que le calendrier soit varié”.

Maintenant que le Tour du Gévaudan est passé, cap sur les courses par étapes. Avec la volonté de gagner pour la première fois sur une épreuve du calendrier Élite. “J’aimerais jouer les classements généraux des épreuves comme le Tour de la Manche qui commence ce jeudi, le Tour du Beaujolais ou le Tour du Pays Roannais. Il reste aussi des manches de la Coupe de France (Tour du Périgord et Grand Prix de Fougères, NDLR) où j’aimerais marcher voire gagner”.