Edvald Boasson Hagen au bon souvenir du Dauphiné
Edvald Boasson Hagen n’a pas trouvé l’ouverture lors des deux premières journées du Critérium du Dauphiné (2.UWT). Considéré comme étant la meilleure carte de son équipe TotalEnergies lors de l’étape inaugurale, sur le circuit de Chambon-sur-Lac (Puy-de-Dôme), le Norvégien n’a pas été en mesure de faire mieux qu’un fond de Top 20. “C’était vraiment compliqué dans le final, ça roulait très fort dans la montée et j’étais dans l’incapacité de mieux me replacer dans les derniers kilomètres, notamment dans la descente. Dans ces conditions, c’est compliqué d’espérer faire un gros résultat mais évidemment, j’espérais autre chose que ça”, relatait-il auprès de DirectVelo après cette journée inaugurale frustrante. “Le point positif, c’est que je ne fais pas partie des sprinteurs qui ont été lâchés, j’étais encore là dans le final, dans le premier peloton”, relativise-t-il malgré tout.
Bien sûr, le Norvégien a conscience qu’en quelque sorte, toute ambition de résultat personnel va prendre fin pour lui dès ce mardi, à l’occasion de la troisième étape de l’épreuve, après avoir encore pris la 17e place ce lundi, à la Chaise-Dieu (Haute-Loire). Viendront ensuite le contre-la-montre puis des étapes de montagne. “Le décompte est vite fait alors il faut vraiment se battre sur la moindre opportunité et se donner à 100% sur ces étapes qui peuvent me convenir car après, ce ne sera plus pour moi”.
Frustré par une période de Classiques décevante pour lui comme pour sa formation, le solide gaillard est passé à autre chose. “C’est toujours la même chose : la saison se découpe clairement en deux parties. Les Classiques se sont passées comme elles se sont passées… Maintenant, on est sur quelque chose de différent. Je me sens bien physiquement en ce moment et je suis motivé pour tout ce qui arrive”. Celui qui avait rejoint le niveau Continental dès 2006 puis le Team Columbia en 2008 - et qui vient de fêter ses 36 ans - sait qu’il lui en reste bien moins à accomplir que ce qu’il n’a déjà réalisé. Mais l’envie reste la même. “Les jambes ne sont plus toutes jeunes mais il y a encore de quoi faire. Je n’ai pas dit mon dernier mot”, plaisante l’homme aux cinq victoires d’étapes sur le Critérium du Dauphiné. Son dernier succès en date, en 2019, avait d’ailleurs été décroché sur ce même Dauphiné, lors de l’étape inaugurale à Jussac (Cantal). Et s’il continuait d’écrire cette belle histoire qui le lie à l’épreuve française ce mardi, au Coteau (Loire) ? Réponse en fin d’après-midi.