Clément Champoussin espère avoir une opportunité

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Clément Champoussin retrouve le bon coup de pédale. Après un début de saison en-deça de ses espérances pour ses débuts dans sa nouvelle formation Arkéa-Samsic - malgré une 5e place au Trophée Laigueglia (1.Pro) et deux Top 10 d'étapes au Tour du Pays Basque (2.UWT) -, le Niçois compte bien retrouver assez vite les avant-postes. “C’était un début de saison compliqué, j’ai eu pas mal de petits pépins. J’ai couru après la forme. Mais j’espère monter en puissance petit à petit et la maintenir le plus longtemps possible. Au début, c’est un petit peu compliqué de changer d’environnement. Mais je commence à m’adapter au fur et à mesure et ça devrait le faire”, expliquait-il à DirectVelo à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire), dans le cadre du départ de la troisième étape du Critérium du Dauphiné (2.UWT).

“C’était dur pour tout le monde sur les deux premières journées. Les parcours étaient exigeants”, analyse-t-il en évoquant le début de l’épreuve WorldTour. Sans surprise, le peloton s’est offert une journée plus tranquille ce mardi. Place désormais à un chrono individuel de 31,1 km sur les routes de la Loire avant quatre étapes qui peuvent, sur le papier, toutes convenir à Clément Champoussin. “J’aimerais bien faire une belle étape ce week-end. J’espère qu’il y aura des opportunités mais ce sera sans doute compliqué. Ce n’est qu’une semaine de course, les favoris voudront peut-être tout prendre en montagne. Il va falloir faire le maximum pour provoquer la chance”.

Sur la route du Tour de France, où il devrait également tenter de chasser une victoire d’étape, comme son acolyte Warren Barguil, l’athlète de 25 ans doit monter en puissance. “C’est sûr que c’est la période la plus importante de l’année. Il faut bien marcher ici, c’est important. C’est une course vraiment exigeante, on est obligé d’avoir une bonne condition”. L’étape de jeudi l’intéresse, alors que celle de samedi avec les ascensions de la Madeleine, du Mollard et l’arrivée au sommet du Col de la Croix-de-Fer lui rappellera des souvenirs. “Je ne connais pas la dernière étape. Par contre, celle de samedi, je connais bien les routes car j’y ai déjà couru chez les jeunes, au Tour de Savoie et au Tour de l’Avenir. Je sais que ce sont des cols très compliqués. Je vais faire le maximum”.

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