Ugo FABRIES

Occitanie

4e

« Je commence à aimer le chocolat (il était déjà 4e du contre-la-montre mercredi, NDLR). La tactique était d'être offensif, je l'ai été dès le premier tour. J'ai fait ce que j'ai pu mais finalement ça ne s'est pas fait au début et j'ai laissé pas mal de cartouches. À deux tours de la fin, je refais un énorme effort pour rentrer devant et dans le dernier tour, je ressors. Il m'en manque un peu pour suivre devant mais c'était aussi tactique car il y avait des comités en supériorité. Je n'ai pas eu le petit truc en plus pour jouer la gagne. Quand Noé Melot est ressorti, tout le monde était à bloc. Personne ne se cache dans le dernier tour. Il est sorti au bon moment, ce n'était pas une attaque en facteur et il a bien résisté.

On savait qu'on avait un gros collectif, on se connaît bien puisqu'on est plusieurs du Team 31. On a fait ce qu'il fallait en début de course pour être toujours représentés et en surnombre. Mais ça a aussi joué en notre défaveur car certains ne voulaient pas collaborer avec nous. Les consignes ont été respectées et on tombe sur plus fort à la fin. Il n'y a pas de regrets à avoir.

On avait regardé le déroulement des autres courses où les bonnes échappées partaient de loin sauf que ça se passe toujours différemment chez les Juniors. Je pense que tous les comités avaient la même idée en tête. On a vu des attaques très tôt, on ne pouvait pas prédire la course ».

U. FABRIES

Mathis GUERINEL

Ile-de-France

5e

« Je suis un peu déçu de ne pas monter sur le podium, mais c’est déjà pas mal de finir 5e, c’est un beau résultat. Sur ce circuit assez dur, il fallait tout le temps aller de l’avant et avoir un coup d’avance. Il y avait pas mal d’attaques. Je m’attendais vraiment à une course difficile, à l’usure. C’est ce qui s’est passé. Les meilleurs étaient devant même si quelques-uns ont été piégés. On avait des frissons dans la dernière montée avec le public. Avec tout le monde qu’il y avait, c'était incroyable d’être à l’avant.

Dans le dernier tour, on a réussi à ressortir à cinq-six. Tout le monde était un par un. J’avais Edwin (Mercier) devant, donc je ne collaborais pas derrière dans le groupe de quatre. À 800 mètres, j’ai essayé de faire mon effort pour gratter un maximum de places et je termine 5e. J’étais complètement cramé, à la limite des crampes, mais je suis content de mon effort.

Après un début de saison assez fort, j’ai eu besoin de récupérer un peu. Je suis passé un peu au travers à la Classique des Alpes où je suis tombé alors que j’étais dans la bonne échappée. J’ai eu un mois de juin un peu compliqué. Début juillet, j’avais les Championnats de France piste où je n'ai pas eu les résultats que je voulais. Là ça revient bien et j’espère terminer en beauté ma saison ».

M. GUERINEL

Mathéo BARUSSEAU

Nouvelle Aquitaine

10e

« Je suis forcément un peu déçu. J’avais de bonnes jambes, l’équipe était forte mais on n’a pas pu concrétiser. Dans la première heure, ça roulait vraiment vite. Il n’y avait pas vraiment de coups qui partaient et au bout d’une heure et demi de course, ça commençait vraiment à piquer avec ce parcours usant. J’ai voulu être opportuniste. On est sorti avec les plus costauds, Léo Bisiaux, Baptiste Grégoire, Gabriel Berg… Mais on s’est fait reprendre et on s’est fait contrer dans la bosse de l’arrivée. J’ai essayé de ressortir à la fin en faisant le coup du kilomètre. Je finis 10e. C’est déjà bien un Top 10, mais je n’étais pas venu pour ça.

Ma saison est un peu mitigée parce que j’ai obtenu des Top 10, mais je n’ai pas réussi à concrétiser et c’est un peu frustrant. Je n’ai pas trop couru ces derniers temps. Au Valromey, je n’étais vraiment pas bien. Je me suis reposé et j’ai accumulé pas mal de kilomètres. Ça m’a permis d’être en forme, mais je n’ai pas pu concrétiser. Je vais essayer de faire quelque chose à Plouay. Puis, je me projetterai sur la saison 2024 en ayant plus d’ambitions et en essayant de revenir plus fort. Je ne sais pas si c’est mieux d’aller en Conti ou en N1. C’est un peu la question que l’on se pose maintenant. Je vais prendre du recul avec tout ça et me poser les questions au bon moment afin d’effectuer le meilleur choix pour la suite de ma carrière ».

M. BARUSSEAU

Baptiste GRÉGOIRE

Bourgogne-Franche-Comté

15e

« Je n’ai pas vraiment de regrets, j’ai fait ce que j’avais à faire. On avait un gars devant avec Baptiste Berger. Je n’avais pas à procéder différemment. Je lui faisais confiance, je n’allais pas rouler sur lui. On a plutôt bien couru. On a contrôlé et on n’a pas loupé les contres. Derrière, on s’est un peu enterrés avec Léo (Bisiaux) et Vincent (Bodet). C’est dommage, on n’a pas fait la course tout le long. C’était très tactique et la bosse d’arrivée n’était peut-être pas assez dure pour faire la différence. On creusait un trou et on se rejoignait souvent au sommet. Il y avait pas mal de moments en course où on se regardait et où on ne forçait même pas. C’était vraiment par à-coups.

J’y ai cru jusqu’à 5-10 bornes de l’arrivée. On est revenu sur un groupe de contre en pensant que c’était le groupe de tête. Puis, je me suis rendu compte que non lorsqu’on a eu les hommes à l’avant en point de mire. C’est sûr que j’espérais beaucoup mieux de ce Championnat. J’étais en bonne forme, même en super forme, c’est rageant ».

B. GRÉGOIRE