Charles PAIGE

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

1er de l'étape et maillot jaune

« Je suis souvent venu dans le coin en vacances avec ma famille alors je connaissais un peu la région.  J’étais un peu nerveux parce qu’avant le départ tout le monde me disait « tu vas gagner ». Avant le premier col, je n’étais pas sûr de mes sensations. Dans la première partie de la montée du Soulor, j’ai senti que ça allait. Avant la course je n’ai pas mis mes gants. C’est psychologique, lorsque je n’ai pas mes gants ça me porte chance. Avant les grosses courses, je ne mets jamais mes gants.

L’échappée est partie rapidement. Mon directeur sportif m’a dit qu’il n’y avait pas de gros leaders ou de gros grimpeurs. Aix-en-Provence a roulé dans la première partie du col du Soulor mais ce n’est pas une grosse équipe pour rouler. J’ai attaqué un peu tôt, à 55 kilomètres de l’arrivée environ. J’étais avec le mec d’Océane Top 16 (Louis Ferreira). On a roulé tous les deux mais il est tombé dans la descente, j’espère qu’il va bien parce qu’il était très très fort.

Dans le final. J’ai poursuivi l'effort pour descendre très vite. Je n’étais pas très confiant parce que je connais (Artus) Jaladeau , je sais qu’il descend bien et Donnenwirth habite à Laruns. Les 16 kilomètres de montée ont été très durs parce qu'il y avait seulement une pente de 4%. C’est très bien si on est deux ou trois pour rouler mais j’étais tout seul. J’ai fait le final à fond. Ça a fait mal aux jambes à tout le monde mais ça l’a fait. Je n’étais pas sûr sûr de ma forme mais c'est une belle victoire, c’est la cerise sur le gâteau de ma saison. »

C. PAIGE

Tom DONNENWIRTH

SCO Dijon-Team Materiel-velo.com

2e de l'étape

« Je suis fatigué après l’étape. Je suis satisfait de cette deuxième place. C’est une course à la maison, je voulais vraiment performer. Je connais les routes par cœur. J’habite à Laruns donc c’était quasiment la course de l’année. C’est une course super relevée. Il ne manque pas grand-chose pour aller chercher la gagne. On a fait une belle course d’équipe avec trois coéquipiers (Baptiste Poulard, Quentin Bezza et Romain Bréant) qui sont partis dans l’échappée matinale. Ils ont pu me passer des bouts de relais dans les bosses. C’était stratégiquement intéressant. Je me sentais bien.

Mon but était de rester le plus frais possible jusqu’au pied du Soulor. Ensuite, je devais gérer mon effort dans le Soulor. Je ne me suis pas affolé, même quand ça a vraiment accéléré au pied avec les gars d’Aix. Je me suis calé dans leurs roues. Lorsque (Louis) Ferreira  et (Charles) Paige ont attaqué, j’ai trouvé que c’était un peu loin de l’arrivée donc je suis resté à mon rythme. Au fur à mesure, je suis monté en pression dans le Soulor où je suis revenu sur Artus Jaladeau. Tous les trois, avec Alexandre Léonien, on a collaboré jusqu’au sommet de l’Aubisque. Sur le replat, je suis retombé sur Quentin Bezza qui a pu nous aider un petit peu. Dans la descente de l’Aubisque, que je connais par cœur, on a vu Louis Ferreira sur le bas-côté, j’espère que tout va bien pour lui. En passant dans Laruns, ça m’a galvanisé avec beaucoup de monde qui m’encourageait. Dans le dernier col, on a bien collaboré avec Artus, on a fait une belle montée mais Charles Paige a vraiment bien géré, il était très fort. On ne s’est pas regardé dans le final, Artus avait encore de la force sur le plat. Je l’ai relayé comme je pouvais. On a tout donné, donc je n'ai pas de regrets.

C’est une course qui me correspondait bien avec des longs cols. Il en faudrait un peu plus au calendrier parce que c’est vraiment les courses que je préfère. Terminer deuxième, aujourd’hui à Artouste, c’est une réelle satisfaction. »

T. DONNENWIRTH

Artus JALADEAU

OCF Team Legend Wheels

3e de l'étape

« Je suis très fatigué. Ce n’était pas facile du tout. Je n’avais pas forcément de très bonnes sensations. Au début du Soulor, je pensais que ça allait bien mais avec le soleil j’ai peut-être eu un petit coup de chaud ou tout simplement je n’étais pas aussi fort que je le pensais. Quand (Louis) Ferreira et (Charles) Paige sont sortis, j’ai voulu boucher l’écart seul. Je suis revenu pas très loin mais après j’étais planté. Je me suis laissé reprendre par Tom (Donnenwirth) et Alexandre (Léonien). Ensuite, on a bien collaboré ensemble pour finir.

Le plan, c’était de faire tapis dans le Soulor et l’Aubisque parce que c’était la partie la plus dure. Le dernier col n’était pas très très dur. Je n’avais pas les sensations escomptées dans le Soulor donc j’ai fait avec ce que j’ai pu. En bas de la descente, on n'a rapidement été plus que deux avec Tom. On se connait bien donc on s’est bien entendu, on savait ce qu’on avait à faire. On a roulé, on a tout mis. C’est ce qui fait qu’au final on est si proche sur la ligne d’arrivée. J’ai vraiment tout mis. »

A. JALADEAU