Maxime VEZIE

VC Pays de Loudéac Junior

2e à 33''

« Je savais que j’avais les jambes, que j’étais prêt… Je suis remonté fort après avoir été assez loin au départ. J’ai vu que le podium était jouable et que c’était sûr quand j’ai réussi à distancer Paul (Seixas). J’ai tout donné pour garder la 2e place. Devant (Aubin Sparfel), c’était assez loin. Demain (dimanche), en partant plus fort, j’arriverai peut-être à le suivre.

C’était gras. Il y avait beaucoup de course à pied, de portage de vélo… Je préfère ces conditions à un terrain roulant. Les trajectoires étaient différentes de la veille à la reconnaissance comme il y a eu des courses avant la nôtre, il y avait déjà des ornières. Ce sera encore différent demain.

C’est super de faire 2e en Coupe de France. Je n’étais pas dans les favoris. J’ai pris la course comme elle venait, sans pression. J’avais fini 5e ici il y a deux ans en Cadets. Je savais que j’étais capable de faire quelque chose même si le circuit a changé. J’ai gagné tous les cyclo-cross que j’ai disputés cette saison en Bretagne. Je suis allé en Allemagne également pour aller chercher des points UCI mais ça ne s’est très bien passé. J’ai eu des soucis mécaniques… ».

M. VEZIE

Paul SEIXAS

VC Villefranche Beaujolais Junior

3e à 48''

« C'est mitigé, sur le plan physique j'ai été un peu frustré car je n'ai pas pu m'exprimer comme je le voulais. Le parcours était très technique, j'avais beau être bien sur les parties physiques, je perdais beaucoup trop de temps en technique. J'ai fait une petite erreur qui m'a coûté une bagarre pour la 2e place. Mais je ne pouvais pas gagner, je n'étais pas assez bon techniquement et Aubin (Sparfel) était au-dessus du lot.

J'ai un de mes deux vélos qui était un poil plus gonflé que l'autre. J'ai un peu galéré et ça m'a coûté une chute. Ça m'a freiné, j'étais plus crispé. Mais sur un parcours aussi technique il n'y avait pas mieux à faire que 2e. J'ai un petit manque de puissance au sprint au début, et la technique met en file indienne tout de suite, avec des bouchons qui coûtent des petites secondes. Aubin s'est envolé devant.

C'était la partie du bas qui me posait problème. Je lâchais deux secondes à chaque virage, avant de reprendre du temps sur la portion physique. À des moments j'étais à 20 secondes puis je revenais à 10. Jusqu'à la chute. Ma cocotte était tordue donc c'était plus dur de piloter. Je venais de changer de vélo donc j'ai dû attendre un tour. J'ai perdu le contact et c'était difficile de se remettre dedans. Revanche demain... J'espère que ça va changer un peu pour que ce soit un poil moins glissant ».

P. SEIXAS