Team CX TPM : « Le bilan est magnifique »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Pour sa troisième saison dans les labourés, le Team CX TPM réalise son meilleur hiver grâce notamment au passage réussi de Rémi Lelandais, parti le 1er janvier dans la Conti d'Arkéa-B&B Hôtels, et l'arrivée de Noé Castille. Ce qui fait du responsable de la structure, Frédéric Gabriel, un homme comblé. Pour DirectVelo, le père de Timothé, autre élément fort du groupe, revient sur cette saison et évoque le Championnat de France ce week-end à Camors (Morbihan).

DirectVelo : Quel bilan tires-tu du Championnat du Grand Est disputé dimanche dernier ?
Frédéric Gabriel : Il est très positif, je suis très satisfait. Pour Schwenheim, chez les Espoirs, c’est même 1-2-3 (avec Timothé Gabriel, Noé Castille et Matéo Jot, licencié du club alsacien mais pensionnaire d’Ardennes CrossTeam Gecibat dans les labourés, NDLR). C’est ce que j’espérais. Chez les Élites, c’était ouvert, il y avait un beau petit plateau. Lucas (Deloison) a crevé au mauvais moment. Il était très fort. Sans ça, je pense qu’il serait arrivé avec Aurélien Philibert pour la victoire (il a fini 2e, NDLR).

As-tu le regret de ne pas avoir aligné Timothé avec les Élites alors qu’il allait plus vite en partant deux minutes après avec les Espoirs ?
Quand j’étais coureur, je ne voulais pas sauter d’étape. Timothé est Espoir, il doit courir en Espoir. Timothé m’a impressionné, il était très fort. Le travail fait avec son entraîneur John Gadret paye de semaine en semaine. C’est comme ça, on avait décidé de courir Espoir et Elite. Peut-être que ça aurait avantagé Lucas si les Espoirs étaient partis en même temps que les Elites, mais ce n’est pas moi qui décide des règlements. Il a respecté ces Championnats, il n’en a pas loupé un depuis qu’il est Cadet 2. Bravo à lui.

« SI ON A UNE MÉDAILLE, J’AURAI LES LARMES AUX YEUX »

Comment juges-tu l’hiver du Team CX TPM ?
Notre bilan est magnifique, c’est le plus beau depuis qu’on a monté cette équipe. D'où il est, Patrick (Metz, patron des transports TPM qui est décédé, NDLR) peut être fier de nos coureurs. À l’intersaison, deux coureurs m’ont appelé pour intégrer l’équipe. Il y a Noé Castille que je voulais recruter sur la route car je suis persuadé qu’il a un gros potentiel. Jamais je n’aurais imaginé avoir Rémi (Lelandais). Quand il m’a téléphoné, je n’en revenais pas. Ça a donné des ailes aux autres coureurs. On a une médaille de bronze au Championnat d’Europe, une victoire en Coupe de France, des podiums, une 3e place au général en Élite ainsi que des 4e et 6e positions en Espoirs. Rémi est quelqu’un d’incroyable, sportivement et humainement. J’espère que chez Arkéa, ils se rendent compte qu’ils ont une pépite. Il a tout l’avenir devant lui. 

Quel est votre objectif pour le Championnat de France ?
Je rêve d’une médaille. Je veux qu’ils prennent du plaisir. Chaque concurrent a envie d’être sur la boîte. Ils sont huit à pouvoir gagner en Espoirs, pareil en Élites. Si on a une médaille, j’aurai les larmes aux yeux et je vais l’arroser. Il ne me faut pas grand-chose pour avoir une petite larme car je suis 200 % derrière eux. Je ferai tout pour mes coureurs. Je ne compterai jamais les kilomètres que je fais. Le vélo, c'est ma vie. Ça m'a apporté beaucoup. Aujourd'hui, grâce à mes garçons, j'ai une deuxième vie après celle de coureur. 

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