Lorenzo Germani : « Je voulais bâcher »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il n’était pas prévu pour être la carte maîtresse de l’équipe et pourtant, Lorenzo Germani est le seul coureur de la Groupama-FDJ a avoir tenu le petit groupe des favoris jusqu’au bout, samedi, lors de l’étape reine du Tour de la Provence (2.1). “C’était une sacrée journée de vélo ! C’était super compliqué. À un moment donné, je voulais même bâcher”, relate-t-il pour DirectVelo dans un niveau de français désormais impeccable. “J’avais vraiment froid. Mais ça allait mieux sur la fin, en jouant devant”.

La WorldTeam française avait prévu d’être offensive mais lorsque Rémy Rochas a accéléré, Samuel Watson a montré ses limites du jour. “Il n’était pas dans une grande journée. De mon côté, je me suis accroché quand les meilleurs sont partis. Je n’étais pas la meilleure carte de l’équipe, c’est dommage. J’avais déjà fait mon boulot d’équipier avant de me retrouver devant”, concède celui qui n’avait plus rien dans les jambes lors du sprint en faux-plat montant dans les rues de Manosque. “J’ai quand même fait au mieux pour décrocher un résultat mais face à (Mads) Pedersen, il n’y avait pas grand-chose à faire. J’ai essayé d’anticiper mais ce n’était pas possible. Je suis satisfait. Pour moi, c’est un bon résultat. Mais l’équipe espérait mieux”. Diminué physiquement dimanche, comme beaucoup de coureurs qui souffraient notamment d’un état grippal, le Transalpin de 21 ans a loupé de peu la bonne bordure, et s’est retrouvé piégé dans le second petit groupe d’une dizaine d’éléments, avec son coéquipier Lars van den Berg, perdant ainsi sa place dans le Top 10 du général (voir classements).

Pour autant, ce Tour de la Provence devait simplement servir de préparation à celui qui va désormais enchaîner les gros rendez-vous chez lui, en Italie. Au programme : Trophée Laigueglia, Strade Bianche, Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo, avant une très probable participation au Giro. “J’espère continuer comme ça, progresser encore. Si les opportunités arrivent, j’essaierai d’en saisir une. Mais la plupart du temps, je ferai le boulot pour l’équipe”.

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