Cet hiver a vu le retour à la compétition d’un coureur Élite retraité, en la personne de Romain Campistrous. Celui qui est maintenant directeur sportif à l’OCF Team Legend Wheels a participé à la Coupe de France e-cycling, qui s’est terminée fin janvier. “Je connais Zwift depuis 2016, mais l’année dernière, je n’avais pas le temps de participer à la première édition de la Coupe de France. Les courses sur Zwift, c’est vraiment quelque chose que j’adore. Je prends beaucoup de plaisir à en faire”, confie-t-il au micro de DirectVelo.

Pour lui qui était habitué aux podiums quand il courait sur route, l'e-cycling a été un retour aux bases. “J’ai fait ça sans préparation, je suis quasiment parti de zéro (rires). Au début de la compétition en octobre, j’avais à peine 2000 kilomètres dans les jambes”. Après sa remise en route, le naturel est vite revenu au galop et ses résultats se sont améliorés au fil des manches. “À la fin, ça revenait bien. Sur l’avant-dernière manche, j’ai pu jouer avec les meilleurs, ça fait plaisir”. Satisfait de sa saison « virtuelle », il se classe finalement 27e du classement général. Sans avoir participé à la dernière manche, occupé par ses obligations de directeur sportif.

« TOUJOURS L’ESPRIT DE COMPÉTITION »

Au-delà du résultat, c’est une bonne expérience que retient Romain Campistrous, avec ce retour à la compétition. “Je n’avais quasiment pas fait de sport l’an dernier, entre le diplôme à passer et la saison en tant que DS. Ça m'a permis de refaire un peu de sport. Même en n’étant plus sportif de haut niveau, je pense que c’est bien de garder une activité physique". D’autant qu’elle lui sert également pour son quotidien d’entraîneur et directeur sportif. “Grâce à ça, je garde un ressenti d’athlète. Sur les courses, on donne des « ordres » aux coureurs, et moi j’ai eu des DS qui n'étaient pas montés sur un vélo depuis longtemps (rires). Là, ça me permet de ne pas être trop éloigné du vélo et de garder les pieds sur terre”.

Avec des épreuves courtes et des manches en soirée, le format n’est pas chronophage et idéal pour lui. “C’est bien parce que ce n’est pas très prenant. C’est une heure trente, après à la douche et c’est bon. C’est parfait pour un retraité comme moi (rires)”. Et bien que la discipline ne soit pas une priorité pour lui, il se projette déjà sur l’exercice prochain. “J’aimerais bien maintenir un rythme minimum d’entraînement, histoire d’arriver mieux préparé. J’ai toujours l’esprit de compétition, j’espère être plus performant l’année prochaine”. Et pourquoi pas le voir de nouveau sur les podiums.