Juliette Labous : « Il m’en manque encore un peu »
Juliette Labous était dans ses standards de la Flèche Wallonne, ce dimanche, sur Liège-Bastogne-Liège. Arrivée 7e en haut du Mur de Huy, la coureuse du Team dsm-firmenich PostNL a cette fois terminé un rang derrière, dans la ville wallonne (voir classement). Les regrets sont plutôt collectifs que personnels. "Moi je n'ai pas de regrets. Mais je suis un peu déçue car il aurait fallu qu'on ait une fille dans l'échappée. C'est un petit manque d'expérience, mes coéquipières sont jeunes. Je leur avais dit que ça allait partir à cet endroit-là et c'est ce qu'il s'est passé. C'est un peu dommage qu'on n’ait pas eu quelqu'un à l'avant comme c'est allé au bout. On avait Nienke (Vinke) qui était super forte, ça aurait pu être une bonne carte".
Sans grande surprise, c’est dans la Roche-aux-Faucons que les favorites se sont fait la peau. "Dans la Roche-aux-Faucons ça a été très explosif car la course a été tranquille. On a fait 33 de moyenne donc c'était lent. Il m'en a manqué un peu pour basculer avec les trois qui dominent en ce moment", rajoute Juliette Labous qui n’a pu que constater les dégâts au moment où Demi Vollering, Elisa Longo Borghini et Kasia Niewiadoma ont mis le feu aux poudres, avant de reprendre Grace Brown, Elise Chabbey et Kim Cadzow, qui avaient anticipé la lutte. "Je pensais que Trek et SD Worx n'allaient pas jouer avec le feu et rouler plus tôt. Mais elles étaient peut-être un peu trop sûres d'elles".
La décision s’est faite au sprint, à l’avant, mais aussi dans le groupe de chasse où Juliette Labous figurait. "J'ai fait un bon sprint donc c'est toujours ça". Quand elle fait le bilan, la Franc-Comtoise sait qu’elle a encore un petit cran à combler par rapport aux plus gros noms de cette campagne de Classiques. "Pour le moment je n'ai jamais réussi à suivre les trois sur des montées de 1,5 km, il m'en manque encore un peu. J'espère qu'à la Vuelta, sur les longues bosses, ça ira mieux". Une Vuelta doublée du Tour du Pays Basque. "Ce sont les deux gros objectifs. Je suis satisfaite de ma forme, je pense avoir passé un cap même si ça ne se voit pas forcément sur les résultats. Je suis dans le jeu, quasiment avec les meilleures sur les montées courtes, c'est une progression". Surtout que maintenant, Juliette Labous arrive sur son terrain.