La « bonne opération » d’Arkéa-B&B Hôtels Conti
Après deux étapes, la Conti d’Arkéa-B&B Hôtels se trouve dans une position idéale sur l’Alpes Isère Tour (2.2). Ce jeudi, les deux Norvégiens Martin Tjotta et Embret Svestad-Bardseng n’ont pas manqué le bon groupe de six costauds, sorti à 25 kilomètres de l’arrivée dans le mur de la Croix de Pierre à Cessieu. “Nous voulions être devant et faire la différence pour prendre du temps pour le général. Nous savions que les bosses permettaient des écarts”, dit l’ancien coureur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme. “On savait que les gars les plus forts allaient partir et qu'on pouvait prendre peut-être une minute d'avance, on s'y attendait, assure Embret Svestad-Bardseng. L'équipe a été parfaite, les coéquipiers m'ont très bien positionné dans la montée pentue décisive".
Et ils sont partis avec Tom Donnenwirth, Killian Verschuren (Decathlon AG2R La Mondiale DT), Victor Guernalec (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) et Jarno Widar (Lotto-Dstny). “Nous avons creusé l'écart. Nous avons bien bossé pour rattraper l'échappée”, rapporte Embret Svestad-Bardseng. Dans la dernière montée, le mur de Ruy dont le sommet était situé à sept kilomètres de l'arrivée, Martin Tjotta a attaqué pour distancer ses concurrents, mais le groupe s'est de nouveau retrouvé à six pour jouer la victoire au sprint.
« ON S’EN CONTENTE »
À ce petit jeu-là, le Champion de France Amateur Killian Verschuren s'est montré le plus rapide du côté de Saint-Savin (voir classement). La Conti d’Arkéa-B&B Hôtels n’a de son côté pas réussi à placer un garçon sur le podium. Un regret ? Pas vraiment. “Dans le sprint, j'ai pris de mauvaises décisions mais nous sommes contents de l'étape”, confie Martin Tjotta. “J'ai essayé d'emmener à la fin, mais c'était peut-être trop long, mais tu ne sais jamais si tu n'essaies pas. On est content d'avoir créé un écart pour le classement général. C'est une très bonne journée. Bien sûr, on aurait voulu gagner mais on s'en contente”, ajoute Embret Svestad-Bardseng.
Les voilà idéalement placés pour la suite de la course alors que le premier groupe de poursuivants est arrivé à 35 secondes. Mais il faudra passer la terrible dernière étape (voir le profil) où les écarts seront très importants. “Nous avons de très grandes attentes pour la dernière étape, indique Martin Tjotta, classé 4e de l’épreuve l’an passé. On peut gagner, nous avons de bons grimpeurs dans l’équipe. C'est de bon augure pour dimanche. Avoir deux cartes, c'est une bonne opération et c'est ce que nous espérions. C'est un bon début”.