Paul Seixas : « Mon rêve était de la gagner »

Crédit photo Robert Gachet - DirectVelo

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Paul Seixas enchaîne. Après son succès au Tour du Pays de Vaud avec l'équipe de France la semaine dernière (lire ici), le pensionnaire du comité Auvergne-Rhône-Alpes s’est imposé ce samedi sur la Classique des Alpes Juniors (voir classement). “C’est l’une des plus belles victoires de mon palmarès. Ça me fait super plaisir car c’est la première course Junior que j’ai vu quand j’étais petit. J’adorais cette épreuve, mon rêve était de la gagner, j’avais vraiment à cœur de m’imposer“, se réjouit au micro de DirectVelo le Savoyard qui imite Valentin Paret-Peintre (2018-2019) en levant les bras en J2 après avoir terminé 2e en J1 derrière un certain Jarno Widar, récent lauréat de l'Alpes Isère Tour. “C’est un honneur d’être aux côtés de ces très bons coureurs, notamment Valentin qui a gagné une étape du Giro“.

Dans la première partie de l’épreuve, son coéquipier Louis Chaleil était présent à l’avant avec Alix Brissaire (Centre-Val de Loire). “Je savais qu’il allait y avoir une échappée. C’était la situation parfaite avec Louis“. Une fois le coup repris, l’athlète de 17 ans a accéléré dès la première ascension, le col du Mont Tournier. “J’étais très bien, je ne sentais même pas mes jambes. Je me suis mis devant à mon rythme. J’avais prévu de faire la sélection à ce moment-là pour qu’on puisse effectuer la descente tranquillement. J’avais peur qu’on se prenne la pluie. Je me suis dit : « plus on ira vite, moins on aura de chances qu’il pleuve »“.

« JE N’AI PAS FAIBLI »

Le licencié à La Motte-Servolex Cyclisme et suivi par Decathlon AG2R La Mondiale U19 n’a été accompagné que par l’Espagnol Adria Pericas et le Belge Louic Boussemaere. “On s’est retrouvé à trois, c’était idéal. Je ne voulais pas sortir tout seul. Les deux autres ont très bien collaboré, ils étaient très forts“. Avant de se débarrasser d’eux dans le plus long col, le Mont du Chat, à un peu plus de 30 kilomètres de l’arrivée. “Je savais que c’était là qu’il fallait que je fasse la différence, j’ai réussi“. Il n’a plus été revu. “J’ai géré mon effort jusqu’à l’arrivée. Je n’ai pas faibli, j’avais de très bonnes jambes. Je me suis bien alimenté et hydraté. Grâce aux conseils du comité régional, j’ai pu être dans les meilleures conditions“.

Paul Seixas relègue même son plus proche poursuivant à plus de quatre minutes comme Cian Uijtdebroeks en 2021. “Je ne m’attendais pas trop à ça. Mon seul but était de me donner à fond. Je ne me cale pas précisément aux watts. Je m’en sers quand je suis trop bas et que je baisse de rythme afin d’aller chercher la puissance qu'il me manque“. Désormais, il va se reposer et préparer l’examen du bac. “Il va falloir que je travaille bien. Ensuite, je repartirai avec de bonnes bases avant mon prochain objectif, le Valromey“.

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