Au Giro Next Gen, Mathys Rondel veut concrétiser

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Il a cet objectif en tête depuis des mois et y a pensé sur chacune des compétitions qu’il a disputées jusque-là cette année, sur chacun des entraînements lors desquels il s’est fait violence. Mathys Rondel rêve de réaliser un très grand Tour d’Italie Espoirs et c’est ce dimanche que ça commence. “Depuis cet hiver et le début de saison, je suis focalisé sur cette course-là. Tout ce qui a eu lieu avant n’était que de la préparation pour cette course et ce moment-là. Je pense m’être bien préparé. Il faudra faire le bilan dans une semaine mais oui, c’est la plus grosse course de ma saison, ou au moins une des plus grosses”, lâchait-il ce samedi pour DirectVelo, en marge de la présentation des équipes.

Ressent-il de la pression à moins de 24h du début de cette épreuve exigeante de huit jours ? “Je viens ici pour essayer de concrétiser tout le travail fait depuis le début de saison. Mais franchement, non il n’y a pas de pression. D’ailleurs je suis surpris de ne pas en avoir car ça fait quand même beaucoup de travail et de moments passés sur le vélo à souffrir pour cette course-là. Alors ce serait bien de concrétiser”. Le leader de la formation Tudor - lauréat de l’Orlen Nations GP ou encore 11e du Tour des Alpes en ProSeries -, se considère-t-il comme l’un des principaux favoris dans la course au maillot rose ? “Je pense être l’un des favoris, oui. Après, il peut se passer tellement de choses…”.

Le Français est en tout cas confiant quant à la force collective de sa formation suisse. “On a vraiment emmené une équipe solide avec de l’expérience. On a déjà presque tous fait le Giro l’année dernière. On sait ce que c’est de courir sur huit jours. On l’a déjà bien fait l’année dernière. Il faudra profiter de cette expérience pour faire encore mieux cette saison”. Et tout commence ce dimanche par un court contre-la-montre urbain dans les rues d’Aoste, sur 8.8 km. “Ce chrono, je ne sais pas s’il voudra dire grand-chose. Le but sera sûrement de ne pas y perdre de temps. Après, les étapes de montagne dicteront le général. C’est là qu’il faudra être présent, sans faire d’erreurs entre les deux sur les étapes promises aux sprinteurs”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Mathys RONDEL