Léo Bisiaux : « Je voulais me rattraper »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Léo Bisiaux s’est rassuré. Déçu de sa performance mardi dernier, lors de la première arrivée au sommet du Tour d’Italie, l’Espoir 1 de Decathlon AG2R La Mondiale a réalisé une performance solide, ce vendredi, lors de l’étape-reine de l’épreuve. L’Auvergnat était en effet toujours présent dans le groupe maillot rose alors qu’il ne restait plus que cinq concurrents en plus du leader Jarno Widar. 6e de l’étape, il fait également une belle remontée au général (voir classements). Léo Bisiaux est revenu sur sa performance auprès de DirectVelo, à Fosse. Entretien.

DirectVelo : Est-ce un résultat plus conforme à ce que tu espérais de ce Tour d’Italie Espoirs ?
Léo Bisiaux : C’est sûr que j’étais vraiment déçu mardi. Avec l’équipe, on n’était pas venus avec l’idée de lâcher aux trois bornes (9e à 1’24” à Pian della Mussa, NDLR). Forcément, je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait. Aujourd’hui, je voulais me rattraper. Ça me tenait à cœur, pour l’équipe et pour moi. Je pense que je suis à ma place. Devant, ils sont un petit peu plus forts que moi pour l’instant. Il me reste encore du boulot. Mais c’est bien, ça me fait retomber dans les 5 ou 6 au général (6e). Ce n’est pas trop mal, au vu de ce qu’il s’est passé mardi.

Mathys Rondel a imposé une montée régulière à un rythme soutenu…
C’était bien. Je préfère quand c’est linéaire. Ça allait bien à tout le monde, je pense. Chaque mec était plus ou moins à fond. C’était bien pour moi, j’étais dans un bon rythme. Quand le mec d’UAE a attaqué (Pablo Torres, NDLR), j’ai accusé un petit peu le coup, Mathys Rondel aussi. Je me suis fait rattraper par un Italien (en réalité le Tchèque Pavel Novak de la formation transalpine Colpack, NDLR) mais j’ai essayé de gérer la fin de la montée au mieux. Je peux être content de ce que j’ai fait. Mais il faut encore travailler un peu pour être au niveau.

« GAGNER UNE ÉTAPE »

Après des mois de préparation, on imagine que tu avais hâte de vivre ces sensations, en tête de course en montagne…
Bien sûr. Chez les Juniors, je n’ai pas trop eu l’occasion de vivre de genre d’étapes, où c’est un chantier tout le long. On était 30 dans le peloton dans la première bosse. C’était une dure journée et c’est toujours bien de batailler à l’avant comme ça. Plus encore sur des courses aussi relevées que celle-ci.

Il reste encore deux journées. Que peux-tu en espérer ? 
Ce sont deux belles étapes sur le papier. L’objectif de la fin de semaine va être d’essayer de gagner une étape avec Noa (Isidore), moi ou même Rasmus (Pedersen) si ça arrive au sprint dimanche.


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