Championnat de France - CLM Élite Hommes : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Bruno Armirail (Decathlon AG2R La Mondiale) est devenu, ce jeudi, à Saint-Martin-de-Landelles (Manche), Champion de France Élite Hommes du contre-la-montre. Il a devancé Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hôtels) et Thibault Guernalec (Arkéa-B&B Hôtels). Bruno Armirail succède à Rémi Cavagna au palmarès (voir classement).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Rémi CAVAGNA

4e à 1'09'' - notre photo

« Le Championnat de France pour moi, c’est gagner. Finir 30e, 20e ou 4e… C’est pareil. Une médaille c’est important mais j’ai eu des maillots, et faire 2e ou 3e ça ne m’intéresse pas. Quand on voit d’où je viens cette année, on va dire que la logique est respectée.

Jusqu’au premier intermédiaire, on m’a dit que j’étais 6 secondes derrière le meilleur temps. Je n’ai pas perdu pied dans la principale montée, mais il me manquait deux dents. Je ne pouvais pas aller plus vite par rapport aux jambes que j’ai actuellement. Je suis plutôt satisfait même si je perds le podium pour une seconde. Je savais qu’en fait j’avais 50 secondes pour finir, j’ai vu les panneaux et je me suis dit : « ça va vraiment se jouer à rien, il faut que je finisse fort », et j’ai échoué pour une seconde. Je n’ai rien fait cette saison, donc c’était un peu compliqué même mentalement. C’est mon premier Top 5 de l’année donc ça fait un peu de bien ».

Portrait de Pierre LATOUR

5e à 1'14''

« Je ne suis pas incroyable ces derniers temps mais sur une journée ça va mieux que sur une course par étapes où je récupère mal actuellement. J’aime bien le Championnat de France, je viens sur le chrono toutes les années. Je n’avais pas trop d’objectifs, je voulais voir comment ça allait. Au Tour de Belgique, la semaine dernière, ce n'était pas la course la plus dure à finir mais ça n’allait pas du tout. C’était mieux aujourd’hui mais les sensations ne sont pas incroyables.

La première partie plate, je suis parti sans être à bloc car ce n’est pas l’endroit où j’allais faire la différence. Dans la seconde partie, qui était plus dure à partir de Saint-James, j'ai décidé d’accélérer. J’avais vu que ce n’était pas facile et que c’était ce qui m’avantageait le mieux, donc je voulais faire la différence à ce moment-là si ça allait encore bien.

Pour dimanche, ça dépendra de la stratégie de l’équipe et de comment vont répondre les jambes. Le problème étant que la semaine dernière, je ne récupérais pas de jour en jour donc si c’est pareil je n’aurai toujours pas récupéré dimanche ».

Portrait de Benjamin THOMAS

6e à 1'24''

« Je n'avais pas du tout d'attentes. Je suis parti assez vite, j'étais dans le match aux premier et deuxième pointages intermédiaires et après j'ai explosé dans les dix derniers kilomètres. Les plus forts sont devant et ont fait la différence dans les dix derniers kilomètres. Je fais une prestation correcte mais il fallait être au top pour gagner aujourd'hui.

Je sors d'un stage de quinze jours sur la piste. C'est sûr que pour partir j'étais bien mais au bout d'une demi-heure, je n'ai pas retrouvé mon second souffle et j'ai calé après Saint-James dans les bosses. Je n'arrivais plus à tenir la puissance, il fallait que je survive jusqu'à l'arrivée. Je suis resté concentré car le podium restait jouable mais je n'ai pas de regrets, j'ai tout donné mais je n'ai pas explosé dans la tête, c'est déjà ça ».

Portrait de Samuel LEROUX

7e à 1'35''

« Je suis assez content, j’ai fait un très bon chrono. J’étais venu pour un Top 10. Mais ce n‘est pas évident, il y a beaucoup de monde qui sait rouler vite. Je me suis mis en confiance avec la victoire sur le chrono du Tour Nivernais Morvan la semaine passée. Je l’ai bien préparé avec mon entraîneur. Le Top 5 est quasiment inaccessible, mais je sais qu’entre 5 et 10 tout est possible donc je suis vraiment content.

Je l’avais bien préparé, j’ai du nouveau matériel avec Van Rysel qui m’a fourni un super vélo. C’est la première année où j’ai un tel matériel. Je suis parti prudemment et j’ai fini assez fort. J’ai eu un petit creux à 5-6 bornes de l’arrivée. Il fallait vraiment faire une bonne gestion pour ne pas se mettre dans le rouge. C’est un chrono pour homme fort, on n’a jamais de récupération.

J’ai passé un cap cette année, j’ai pris pas mal de watts. J’ai 29 ans, j'arrive dans force de l’âge et mes plus belles années. C’est bien et j’espère avoir prouvé que je peux passer à l’échelon supérieur, j’espère que les managers ont vu ce que je pouvais faire. J’ai fait une belle performance aujourd’hui, j’ai gagné à Bessèges aussi, et j’ai montré sur d’autres courses que je pouvais jouer avec les meilleurs. Je suis content de ma saison, j’ai déjà quatre victoires. J’ai gagné en Elite le week-end passé (au Tour Nivernais Morvan, NDLR), on sait que le niveau en Elite est difficile ».

Portrait de Aurélien PARET-PEINTRE

9e à 2'00''

« C’était un joli chrono. La première partie ne me convenait pas, il fallait avoir à l’esprit qu’il fallait encore en avoir sous la pédale ensuite et en fait le chrono commence vraiment à Saint-James, avec la première bosse. Après, c’est au mental jusqu’à l’arrivée, on est toujours en prise. Les 3-4 derniers kilomètres sont vraiment difficiles et les hommes forts peuvent reprendre du temps. Je pense que j’ai pu un peu m’exprimer sur le final. Je suis assez content de ma seconde partie, j’ai plutôt bien géré.

Ça me tenait à cœur de faire cet exercice. J’en fais souvent, j’aime bien et c’est important pour les courses par étapes. Je viens aussi pour meubler mon mois de juin avant la course en ligne. C’est un bon déblocage à trois jours de la course. La semaine prochaine, c’est la coupure donc ça fait plaisir de faire des efforts. J’en avais besoin, c’est sûr.

Pour dimanche, on n’en a pas encore parlé avec l’équipe. On sait qu’avec notre début de saison on est attendu. C’est une course toujours spéciale, ça va être très tactique comme à chaque fois, donc on verra ce que l’on va mettre en place. Ça va être une course dure, un Championnat l’est toujours. Ça va se jouer à l’usure ».

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