Camille Charret (Auvergne-Rhône-Alpes) a remporté, ce dimanche, le Tour du Carmausin Ségala U19, quatrième manche de la Coupe de France Juniors disputée sur 129,8 km entre Mirandol-Bourgnounac et Carmaux (Tarn). Le Champion de France a devancé Lucas Van Gils (Onder Ons Parike). Johan Blanc (Occitanie) complète le podium (voir classement). Camille Charret succède à l'Irlandais Adam Rafferty au palmarès de cette quatrième édition.

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

Léo Busson (Auvergne-Rhône-Alpes)
9e
« Ça fait chier. J’étais venu pour faire quelque chose de bien. Quand je vois à 30 kilomètres de l’arrivée, Ellande Larronde essaie de partir tout seul. Je me suis dit que j’allais le suivre. On roulait ensemble, ça allait bien. On gagnait du temps. À un moment, il a commencé à avoir des crampes. Je n’ai pas vraiment compris. Au début, je croyais qu’il bluffait. J’ai continué à passer des relais en me disant que ça allait passer mais il avait vraiment des crampes en fin de compte. Je suis donc parti tout seul. Sur le plat, je gagnais du temps mais sur le temps, j’en perdais à chaque fois. À 5 kilomètres de l’arrivée, je me suis fait reprendre. J’y croyais à moitié pour la victoire. Ça me donnait de l’espoir car je savais que mes coéquipiers protégeaient ma fugue. On retiendra ce que j’ai fait pendant une semaine et après, tout le monde aura oublié ». 

Rémi Daumas (Occitanie)
10e - notre photo
« Un gros groupe est sorti au début. Après, j’ai essayé de prendre des contres mais on ne me laissait pas sortir. Quand j’ai vu que Johan (Blanc) et Valentin (Beck) étaient devant, j’ai laissé faire. J’ai calé ma course sur le Bretagne parce qu’ils étaient placés au général individuel avec Paul Thierry et Eliott Boulet. Finalement, ils n’ont pas roulé. À 20 bornes de l’arrivée, on était à 2’30“ avant les trois dernières difficultés. À ce moment-là, je suis sorti tout seul pour essayer de revenir au max devant et limiter la casse au général. Je suis revenu de je ne sais pas où. Je reprenais des coureurs au fur et à mesure, je ne savais pas combien j’étais. J’étais bien. Au Valromey la semaine prochaine, il y en a un au-dessus pour le général avec Paul Seixas et peut-être Albert Philipsen même si je n’ai jamais couru contre lui. Derrière, c’est assez ouvert. Sur une course de cinq jours, il y aura de quoi faire. Il faudra faire attention de se faire piéger lors d’une journée comme l’année dernière ».