La Périgord Ladies : Les réactions
Josie Talbot (Cofidis Women Team) a remporté, ce samedi, la sixième édition de La Périgord Ladies (WE 1.2), disputée entre le Lac de Rouffiac et Boulazac-Isle-Manoir (Dordogne), sur une distance de 109,6 kilomètres (voir classement). L'Australienne a devancé Margot Vanpachtenbeke (VolkerWessels) et Nina Buijsman (FDJ-Suez), succédant au palmarès de la course à la Néerlandaise Amber Kraak. Aller à la réaction de : « Au début, c’était assez facile avec le vent de face. J’ai attendu jusqu’à la deuxième moitié de la course où le parcours était plus difficile. Je me suis retrouvée dans l’échappée, je pensais peut-être que c’était un peu trop tôt. Le groupe a très bien bossé ensemble, nous avons creusé un gros écart. Les quatre filles avec qui j’étais étaient vraiment fortes. Nous avons bien collaboré jusqu’aux deux derniers tours. C’était plus difficile ensuite, il y avait quelques attaques. Je savais que j’avais une bonne pointe de vitesse, j’ai attendu la toute fin. Dans les deux derniers kilomètres, nous allions très lentement, personne ne voulait être en première position. À la fin, Elena Pirrone était à l’avant et m’a bien emmené jusqu’à 150 mètres de la ligne. Puis j’ai lancé mon sprint et j’ai été capable de m’imposer. « Mon boulot était d’aller dans l’échappée quand une grosse équipe était représentée. Je me suis retrouvée dedans, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle aille au bout. Quand on a atteint un écart de deux-trois minutes, je me suis dit que c’était possible. Dans les montées, elles ne voulaient pas collaborer mais souhaitaient arriver au sprint. J’ai essayé d’attaquer une fois et de faire du mieux possible mais ça n’a pas marché. La vainqueure est une sprinteuse. Pour ma part, je suis une grimpeuse, je n’ai pas de pointe de vitesse. J’ai apprécié la course. Mon prochain objectif sera les Jeux Olympiques ». « Je suis contente de mes jambes parce que j’ai attaqué tôt et je suis longtemps restée seule. Initialement, je voulais attendre un peu parce que c’était une longue course. Mais c’était dangereux de rester dans le peloton, je préférais partir seule pour ne pas avoir de problèmes. On m’a dit d’attendre et de rouler tranquille car un groupe revenait. Le contre m’a rejoint. À la fin, elles m’ont attaqué dans la montée et je n’avais pas assez de puissance pour suivre. J’ai essayé de jouer intelligemment ma carte. Pour le sprint, je n’ai pas eu de giclette, j’ai fait au mieux. C’est à la fois un bon et un mauvais résultat. Je ne suis pas super contente. Mais après avoir dormi cette nuit à venir, je pense que je serai très satisfaite de ma journée. En plus, c’était chouette quand il y avait beaucoup de monde au bord de la route pour nous encourager.
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Demain (à la Picto-Charentaise, NDLR), j’espère gagner de nouveau mais la course sera complètement différente. Ensuite, je pense être au Tour de France ».
J’étais au Tour d’Italie le week-end dernier, j’ai dû abandonner en raison d’un coup de chaleur. Aujourd’hui, je me méfiais de la température mais elle était un peu plus basse. Je faisais attention à bien m’hydrater et me rafraîchir. Après la course de dimanche (la Picto-Charentaise, NDLR), je me rendrai à Livigno pour un stage d’altitude afin de préparer le Tour de France. C’est toujours bien de courir, c’est le meilleur entraînement même si le plus gros du travail sera effectué en altitude. Mes jambes sont bonnes, je peux encore m’améliorer. Pour le Tour de France, je pense à certaines étapes. Je ne vise pas vraiment le classement général mais j’essaierai de faire de mon mieux dans la montagne ».