Paul Penhoët : « Repartir d’ici avec une étape »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Paul Penhoët a pris le temps de taper dans la main de chacun de ses coéquipiers déjà présents auprès des assistants de la Groupama-FDJ. Il tenait à les remercier après le travail effectué ce lundi au cours de la première étape du Tour de Wallonie (2.Pro). “Dans le final, les mecs ont super bien bossé. Il y a eu un cafouillage à une borne de l'arrivée, tout le monde est parti à gauche alors que la route était à droite, il n’y avait pas de signaleurs. Ça ne m’a pas tant perturbé que ça avec l’adrénaline”, reconnaît-il auprès de DirectVelo

Et il n’y avait pas grand chose à faire face à Jordi Meeus, grand favori de cette première étape dessinée entre Tournai et Fleurus sur 179,2 kilomètres. “Au moment où le sprint s’est lancé, il était très fort”. La satisfaction prime donc chez le Francilien qui termine sur le podium de l’étape (voir classement). “Je pense que c’est de bon augure. Il me manque encore un peu de forme mais c’est bien pour la suite, c’était une bonne reprise”.

BLESSÉ EN SLOVÉNIE

Paul Penhoët a besoin de retrouver des repères. Victime d’une fracture du cinquième métacarpe de la main le 13 juin dernier sur la deuxième étape du Tour de Slovénie, il ne savait pas vraiment où il en était en venant en Wallonie. “Ça m'a bloqué deux semaines mais dans tous les cas je devais couper une semaine, après le Championnat de France, donc ça n’a pas changé grand-chose. Mais quand j’ai repris le vélo, avec les chocs, ça faisait mal. Avec le staff médical de l’équipe, on s’en est bien sorti. Je sens qu’il me manque encore pas mal de rythme mais c’est bien. C’est une course de cinq jours qui va bien me faire évoluer”. 

Cette première étape du Tour de Wallonie était celle qui correspondait le mieux aux purs sprinteurs. “C’était quand même usant, même si sur le papier c’était la plus courte et la plus facile des étapes donc ça promet du « beau »…”. Les journées suivantes, avec bon nombre de difficultés, plaisent à Paul Penhoët. “Si les jambes répondent bien, les étapes avec les bosses sont bien aussi pour moi. Ça peut éliminer les grosses cuisses, mais il faut que les jambes soient bonnes”. Le coureur de 22 ans, qui a dû patienter jusqu’à début mai pour lancer sa saison, court après un premier succès en 2024. Et il compte bien l’obtenir d’ici vendredi et l’arrivée finale à Thuin. “J’ai vraiment envie de repartir d’ici avec une étape”.

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