Jordan Jegat : « Il y avait mieux à faire »
Après une participation au Tour de France, il est coutume de dire qu’un coureur gagne une « dent ». De son côté, Jordan Jegat va bientôt savoir ce que sa première Grande Boucle lui a vraiment apporté sur le plan physique. “J’attends les premières courses pour voir les effets bénéfiques du Tour”, dit-il à DirectVelo.
Premiers éléments de réponse à l’occasion de la Clasica San Sebastian où il effectue sa reprise ce samedi. “Le parcours ici peut me convenir sur le papier mais je ne sais pas où j’en suis physiquement. Ce sera un vrai test après le Tour et la coupure”. Le garçon de 25 ans a posé le vélo pendant sept jours, avant de reprendre l’entraînement “de façon assez light” en Bretagne, où le coureur désormais installé à Nice a rendu visite à sa famille après un Tour de France réussi.
« J'AI HÂTE D'Y RETOURNER »
Le sociétaire du Team TotalEnergies, qui évoluait encore au niveau Continental l’an passé, s’était rendu sur son premier Grand Tour sans objectifs précis. “Tout le monde me disait que ça allait être trop dur. Au final, j’ai presque fini avec des regrets car j’ai le sentiment qu’il y avait mieux à faire”. Jordan Jegat a été vu à l'attaque sur plusieurs étapes, et ce dès le deuxième jour sur la route de Bologne (11e) lors de la victoire de son compatriote Kévin Vauquelin.
Et il a encore été offensif en fin de Tour, sur la route de Super Dévoluy (9e) puis de Barcelonnette (20e). “J’avais de bonnes sensations tout le long du Tour. J’ai toujours su que je récupérais bien sur les courses. Je me doutais que j’étais ce type de coureur qui peut être bon en troisième semaine. J’avais hâte de le faire pour confirmer cette idée et c’est le cas”. De quoi être “content” tout de même de cette première expérience terminée dans le Top 30 du général (voir sa fiche DirectVelo). “J’ai hâte d’y retourner”. Sans la moindre crainte cette fois-ci.