Pierre-Henry Basset : « Faire 1 et 2, c’est royal »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Après le triplé des Groupama-FDJ chez les Juniors, le doublé des Nantais lors de l’épreuve de Classe 2. Ce dimanche après-midi, Pierre-Henry Basset et Clément Braz Afonso ont profité de leur bagage de coureurs professionnels et de leur force collective pour dominer la concurrence sur le circuit de Plouay, le Lotois laissant la victoire au Breton, à domicile, sur la ligne d’arrivée (voir classement). Solide depuis son retour à la compétition fin juillet, Pierre-Henry offre au CIC U Nantes Atlantique son premier bouquet de la saison. Une délivrance, forcément. DirectVelo a recueilli la réaction du lauréat quelques minutes après l’arrivée.

DirectVelo : C’est une victoire prestigieuse pour toi !
Pierre-Henry Basset : Oh oui, c’est énorme ! On n’avait pas encore gagné cette année. Là, on le fait sur une belle course. Clément (Braz Afonso) avait de bonnes jambes en ce moment, moi aussi. J’ai vite senti que j’avais de la force aujourd’hui. Niveau motivation, on était au top après le briefing qu’on a eu. C’était spécial ici à Plouay, avec le CIC qui est notre partenaire principal. J’ai vu Daniel Baal juste avant le départ (le Président du CIC, NDLR), on avait une petite pression quand même, je voulais vraiment bien faire. On savait qu’il ne fallait pas être à contre-temps. On a toujours été dans les coups sans en faire de trop. Il y avait quand même 190 bornes mais ça ne me faisait pas peur après avoir enchaîné la Poly, le Limousin et le Poitou-Charentes où il y avait de longues distances tous les jours. La fin de course a été parfaite, c’est pour des journées comme celle-là qu’on fait du vélo.

« CLÉMENT M’A DIT QU’IL ME LA LAISSAIT »

Raconte-nous le final !
C’est sorti dans la bosse. J’y suis allé, sachant que Clément était déjà devant. Je voyais que ça rentrait alors j’ai contré. Et je me suis retrouvé seul devant. Cette année, jusqu’à présent, j’avais souvent eu le regret de ne pas assez oser. Je l’ai fait cette fois-ci. Je n’avais plus qu’à appuyer fort sur les pédales jusqu’à la fin. Ensuite, j’ai vu que Clément rentrait tout seul alors je l’ai attendu et puis on n’avait plus de questions à se poser.

Vous êtes-vous concerté pour savoir qui devait l’emporter ?
Oui, forcément on a parlé. Clément m’a dit qu’il me la laissait. J’étais devant avant. Je le remercie de me laisser la victoire ici. C’est vraiment sympa.

« ON N’AVAIT PAS ENCORE GAGNÉ CETTE ANNÉE »

Tu as terminé 5e du Tour Alsace puis 5e de la Polynormande il y a quelques semaines. Cette victoire, c’est une récompense après un bel été !
Oui, c’est ça, j’ai bien travaillé tout le mois de juillet en passant trois semaines à Tignes. Depuis ce stage, je sens que j’ai la poignée comme on dit. Ça paie vraiment aujourd’hui, ça me fait très plaisir. Je n’étais pas sûr de le faire car il y avait de grosses équipes. On n’avait pas encore gagné cette année alors on ne peut pas dire qu’on avait véritablement la confiance. Mais on avait vraiment à coeur de bien faire. Je vais bien profiter de cette victoire.

En tant que Breton, c’est forcément particulier de gagner ici, à Plouay !
C’est particulier, oui. Toute ma famille était là, le CIC aussi. C’est énorme ! C’est la plus belle émotion et la plus belle victoire de ma carrière jusqu’à présent. Après une période plus difficile, sans victoire, même si Clément a tenu la baraque toute la saison, ça fait vraiment du bien. Faire 1 et 2, c’est royal. Mais il n’y a pas que nous. Tout le groupe a fait une superbe course, tout le monde a bien joué, c’est une récompense pour l’ensemble de l’équipe. J’attendais cette victoire depuis un moment. Je sentais que je n’étais pas loin mais de là à le faire… Et cette fois-ci, tout s’est bien déroulé, c’est top.

   

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