Julien Marin : « Mon premier podium depuis un très long moment »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Après avoir terminé trois fois dans le Top 3 d’Élites Nationales en février et en mars (voir sa fiche DirectVelo), Julien Marin est enfin remonté sur la boîte, ce vendredi, lors de la première étape du Tour de Côte d’Or (voir classement). Présent dans le bon groupe de 20 coureurs, le sociétaire d’Hexagone-Corbas exprime sa satisfaction au micro de DirectVelo, revient sur le déroulement de cette journée ainsi que sur ces derniers mois.

DirectVelo : Tu retrouves les toutes premières positions près de six mois plus tard !
Julien Marin : Je suis très content, c’est mon premier podium depuis un très long moment. Je retourne aux avant-postes. J’ai vécu un été très compliqué, j’ai eu le Covid et une grosse sinusite. J’ai été « out » pendant deux mois. Je suis désormais rétabli à 100 % et en super forme, je reprends du plaisir. Par ailleurs, vendredi dernier, j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur civil à Polytech. Ça a été un gros soulagement après avoir effectué un stage de 40 heures par semaine où je me levais tous les jours à 5h30.

« J’AURAIS PRÉFÉRÉ QUE ÇA BATAILLE PLUS »

Tu as intégré le bon coup avant la neutralisation à la suite d’une grosse chute du peloton…
J’étais dans l’échappée initiale avec Alfie George (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com). Au sommet d’une bosse, j’ai pris un relais aéro appuyé. On est sorti à deux, je me suis dit que c’était suicidaire. On a tourné au train et on a été rattrapé par 18 coureurs. On a pris 45“ d’avance avant les bosses. Malheureusement, cette chute a un peu faussé la course. Après la neutralisation, on est reparti à bloc, on a tourné super fort. On a directement pris une minute, puis c’est monté à 2’ et 3’.

Comment s’est déroulé le final ?
Dans les 15 derniers kilomètres, il y a eu des attaques. Il y avait trois représentants de l’AC Bisontine, ils avaient envie de contrôler pour le sprint. J’aurais préféré que ça bataille plus et qu’on crée des écarts sur le circuit final. Je savais que le gars de Paris (Elyes Plenel-Jobard, NDLR) était très fort. Il a attaqué au kilomètre, exactement où je voulais accélérer. Thomas Morichon a lancé le sprint aux 500 mètres. Puis Matthew Fox a démarré aux 250-300 mètres. J’étais dans la roue. Mais je ne suis pas non plus super rapide et je suis resté 3e. J’ai quand même réussi à dépasser le gars de Paris à 50 mètres de la ligne.

« SI JE POUVAIS FAIRE MIEUX, CE SERAIT PARFAIT ! »

Te voilà désormais bien placé au général pour ce week-end !
On m’a dit que la deuxième étape était très compliquée. On a deux belles cartes avec Adrien Guillonnet qui était également avec moi à l’avant. On va aussi essayer de jouer les victoires d’étapes avec nos collègues qui ont fini dans le peloton. Rien n’est perdu. Le général viendra dans un second temps. L’an dernier, j’avais fini 5e. Si je pouvais faire mieux, ce serait parfait !

Actuellement, tu peux te consacrer à 100 % au vélo...
Je suis prêt à me battre pour retourner le plus longtemps possible à l’avant lors de ce mois de septembre. J’aurai le Tour de Moselle, la finale de la Coupe de France (la Classique Puisaye-Forterre, NDLR), le Bol d’Or et le Trophée des Champions. Puis j’irai au Roc d’Azur pour profiter des copains et refaire du VTT. À partir d’octobre, je vais commencer à travailler 20 heures par semaine en télétravail pour mettre en vente des articles de cyclisme sur le site Materiel-velo.com qui est un partenaire du club. Ainsi, je pourrai bien gérer mes entraînements pendant un an et continuer en 2025 avec Hexagone-Corbas Lyon Métropole.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Julien MARIN