Antoine Berger : « J’ai buté »
À l’entame du dernier tour du circuit final autour de Pouillenay lors de la deuxième étape du Tour de Côte d’Or ce samedi, Antoine Berger est parti en solitaire. “Je voulais me découvrir à la fin. Je voyais que ça allait être compliqué de créer des différences dans la bosse car le groupe était assez homogène. Victor Guernalec a attaqué et des gars l’ont suivi. Je me suis dit : « quand ça se pose, je contre et je sors ». Je sentais que c’était le bon moment et ça a été le cas. J’ai juste vu au loin un gars de Bourg (Hugo Millet, NDLR) essayer de rentrer sur moi, mais je n’ai pas voulu l’attendre car les écarts n’étaient pas encore trop grands“, confie au micro de DirectVelo le sociétaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com.
À environ dix bornes du terme, le coureur de 25 ans comptait quasiment une minute d’avance, avant d’être repris quelques kilomètres plus loin dans la seconde côte du circuit. “Entre les deux ascensions, il y avait une partie assez longue en ligne droite qui était très exposée au vent. Tout seul, j’ai laissé des cartouches et j’ai buté dans la dernière bosse. J’ai été rejoint à 100 mètres du sommet par les premiers et ça m’a permis de basculer avec eux“.
« IL FAUT VOIR LE BON CÔTÉ DES CHOSES »
Antoine Berger s’est retrouvé avec quatre concurrents, tandis qu’un contre de cinq éléments était pointé quelques secondes derrière avec son coéquipier Thomas Morichon et est revenu dans l’ultime ligne droite. “Je ne savais pas que Thomas rentrait. J’aurais encore plus cassé le rythme si j’étais au courant. Peut-être qu’il aurait pu gagner le sprint…“. En fin de compte, le duo dijonnais a terminé en dehors du Top 5 (voir classements). “Il faut voir le bon côté des choses. On est toujours tous les deux dans la course pour le général. On peut être fiers de nous, on a un très bon niveau. Personnellement, je suis toujours présent physiquement quand c’est dur“.
Il reste une dernière étape ce dimanche entre Pouilly-en-Auxois et Chevigny pour détrôner le leader au général, Louis Hardouin (Guidon Chalettois), qui est dans le même temps qu’Antoine Berger et Thomas Morichon. “On peut faire de belles choses, on aime bien aussi quand c’est plat avec Thomas. Si on sort dans un petit groupe de 15, on peut prendre de bons relais et aller jusqu’au bout. Ce serait bien de gagner une étape voire le général“.