Niklas BEHRENS

Allemagne

Médaillé d'argent - photo -

« C'était une course à élimination. Dès le premier secteur pavé, il n'en restait plus que 20. Ensuite, Léandre Lozouet et Huub Artz ont attaqué et je les ai rejoints. On a bien collaboré et on a fait presque 60 kilomètres à trois. On a vite creusé un écart de 25 secondes. Je savais qu'il fallait continuer à appuyer fort sur les pédales car derrière, ils allaient forcément avoir du mal à s’organiser.

Sur la fin, j'ai essayé d'attaquer deux fois. Le Français a lâché mais Huub était encore là. Malheureusement, je savais qu'il serait plus rapide que moi. Il en avait encore un peu plus dans les jambes. Je n'étais pas sûr à 100% que le Français était moins fort non plus. Je pensais qu'il allait attaquer à 15 kilomètres de l'arrivée mais en fait, il était cuit.

Cette 2e place compense en partie le résultat du contre-la-montre. Je ne suis pas pleinement satisfait du résultat du jour mais c’est ainsi… Maintenant, place au Championnat du Monde. Ce sera encore une autre histoire avec des Jan Christen, Isaac Del Toro ou encore Antonio Morgado, mais j'ai hâte d'aller au combat à nouveau. »

N. BEHRENS

Rasmus Søjberg PEDERSEN

Danemark

6e

« Je me suis retrouvé devant face à de grosses équipes, bien organisées. Les Pays-Bas et la France ont mené les opérations, et quand j'ai essayé d'attaquer, les Belges ont pris leurs responsabilités. En plus, ils étaient à domicile. Pour moi, tout seul, ce n’était pas évident…

C’était d’autant plus dur que j'avais du monde sur le porte-bagages quand j'y allais. J'ai fait une très belle saison et les autres le savent. Le groupe de trois qui est parti était solide, mais ce n’était pas Pierre Gautherat, Tibor Del Grosso etc. Les trois étaient plutôt des outsiders. Alors que quand un favori attaquait, il était tout de suite suivi. On a déjà vu l'année dernière que tous les plus forts étaient regardés. L'année dernière, on en avait profité avec Henrik (Pedersen). Les noms les plus surveillés n'avaient jamais pu bouger et ça a été plus ou moins la même chose cette fois-ci. »

R. PEDERSEN

Steffen DE SCHUYTENEER

Belgique

9e

« Je pensais que ça resterait plus longtemps ensemble. Dès le premier secteur, le peloton a explosé et on est sortis à une grosse quinzaine de coureurs. Le plan était de rendre la course difficile, mais que ça pète aussi vite, ça je crois que peu de monde l'avaient prévu. Nous avons été surpris par l'attaque des trois coureurs sur le secteur pavé. J'étais trop loin pour y aller moi-même. J'ai essayé de faire le bond, mais ce n'était pas possible. Forcément, ce scénario me laisse un goût amer. En fin de course, c'était vraiment sauve-qui-peut. Je n’avais plus rien dans le moteur. »

S. DE SCHUYTENEER