Olav KOOIJ

Pays-Bas

Médaillé d'argent - photo -

« Je suis bien sûr assez déçu. Il ne manquait pas grand-chose pour gagner. L’an passé, j’étais assez content de monter sur le podium car j’avais fait de mon mieux. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas et c’est dur à avaler. Des équipes comme l’Italie et la Belgique ont dépensé beaucoup d’énergie à rouler derrière les échappés. Dans le final, Mike Teunissen était avec moi. On a décidé d’attendre. On n’a jamais été dans la bonne vague. On était un peu derrière. Beaucoup de gars nous ont doublés. C’était dur de se trouver. C’est aussi ma responsabilité d’être en bonne position. Après coup, c’est toujours facile de dire qu’il fallait procéder autrement… On a quand même fait une bonne course. 

C’est bien de voir gagner Tim Merlier même si j’aurais préféré que ce soit moi. On a eu un programme assez similaire cette année. On a disputé beaucoup de beaux sprints ensemble. On sait qu’on peut battre tous les deux les meilleurs sprinteurs du monde. Parfois, il m’a battu et d’autres fois, je l’ai devancé ».

O. KOOIJ

Madis MIHKELS

Estonie

Médaillé de bronze

« J’ai pu revenir de l’arrière avec une bonne vitesse, mais j’étais un peu trop loin... Je me sentais super rapide même si j’étais quelque peu inquiet car je ressentais quelques crampes. J'ai dépassé beaucoup de monde. Malheureusement, la ligne est arrivée trop tôt. Malgré tout, c’est le plus gros résultat de ma carrière. J’ai beaucoup progressé par rapport à l’année dernière. Il me manque juste une victoire. Ce matin, je ne croyais pas vraiment au podium. J’avais de bonnes jambes toute la journée et j’ai commencé à y croire de plus en plus au fur et à mesure de la course.

Dans l’emballage final, j'avais un coéquipier avec moi, Karl-Patrick Lauk. On a fait du mieux possible ensemble. Il m’a bien positionné à 500 mètres de l’arrivée. Il m’a beaucoup aidé. Je n’ai pas été surpris qu’on puisse se faufiler au milieu des grosses équipes car le peloton n’était pas très conséquent. En plus, tout le monde était fatigué et c’était plus facile de bien se placer. Je préfère quand c’est ainsi ».

M. MIHKELS

Jasper PHILIPSEN

Belgique

4e

« Chacun pouvait faire son sprint et Tim Merlier a clairement été le plus rapide. Il mérite son titre. C'est aussi simple que ça. Je n'avais pas mes meilleures jambes. Mathieu Van der Poel est passé à côté de moi dans le final. J'ai essayé de l'acheter pour un lead-out (rires). On n'a pas eu le temps de se dire grand-chose. Mathieu a fait sa course. Dans un sprint, tu ne sais jamais comment ça peut tourner. J'ai lancé mais Tim Merlier et Olav Kooij sont arrivés avec beaucoup de vitesse. Je ne peux rien me reprocher. Je suis content pour Tim, c'est une belle récompense pour sa saison ».

J. PHILIPSEN

Mathieu VAN DER POEL

Pays-Bas

30e

« Ce matin, nous avions prévu un plan. Je devais faire ce que je sais faire. On savait qu'il serait difficile de fausser compagnie au peloton, mais ça ne m'inquiétait pas. J'ai quand même tenté de réaliser une course de mouvement. Malgré mes efforts pour m’échapper, je voulais aider notre sprinteur Olav Kooij, mais je n'ai pas réussi à l’emmener comme je le désirais. Le final était assez chaotique ».

M. VAN DER POEL

Matteo TRENTIN

Italie

45e

« Nous avons bien roulé en équipe. Nous nous sommes peut-être retrouvés trop tôt en tête. Nous avons assumé le poids de la course comme ce qui était prévu. Je me suis relevé à un kilomètre de l'arrivée parce que j'étais cuit. Derrière, le sprint a été chaotique. Personne n'a pu avoir un train parfait. Je n'ai pas bien vu ce qu'il s'est passé, mais si j'ai bien compris, Jonathan (Milan) s'est fait enfermer. C'est vraiment dommage, mais c'est le cyclisme. Parfois, tu roules pour rien et c'était le cas aujourd'hui ».

M. TRENTIN