Ils seront sept à postuler pour devenir le prochain président du Comité International Olympique (CIO), à l'occasion de la prochaine session qui aura lieu du 18 au 21 mars 2025, en Grèce. Président de l'Union Cycliste Internationale (UCI) et membre du CIO depuis 2022 grâce à ce statut, David Lappartient fait partie des postulants. Mais il y a un hic pour le Breton, car tout n'est pas si simple au niveau du règlement.

Le successeur de Thomas Bach, actuel président du CIO, sera élu pour les huit prochaines années, soit deux Olympiades, ce qui porte la fonction jusqu'en 2033. Cependant, David Lappartient est membre du CIO en qualité de président de l'UCI. Ainsi, s'il est réélu en 2025, son troisième et dernier mandat prendra fin en 2029, et avec, son statut de membre du CIO. Or, comme la Charte Olympique le prévoit, rappelée par la Commission d'éthique, "le président du CIO doit être membre du CIO au moment de sa date d'élection et pendant toute la durée de son mandat".

Parmi les autres candidats, Sebastian Coe, président de World Athletics, et Morinari Watanabe, président de la Fédération Internationale de Gymnastique, sont aussi concernés par ce même point de règlement. Si l'un d'eux était élu, son mandat de président du CIO pourrait donc prendre fin prématurément (en 2029 pour David Lappartient, donc).

Les autres candidats sont le Prince Feisal Al Hussein (membre de la Commission exécutive), Kirsty Coventry (membre individuelle après un mandat à la Commission des athlètes), Johan Eliasch (président de la Fédération Internationale de Ski) et Juan Antonio Samaranch (vice-président du CIO).

Tous les candidats présenteront leur programme à l'occasion d'une réunion à Lausanne (Suisse), en janvier prochain.