La Classique Puisaye-Forterre veut continuer de s'imposer

La Classique Puisaye-Forterre continue de gravir les échelons. Théâtre de la manche finale de la Coupe de France N2 l’an dernier (voir classement), c’était au tour des équipes de N1 de s’affronter sur le même terrain de jeu. Jérémy Maison, président du VC Toucy, revient au micro de DirectVelo sur cet épilogue de la Coupe de France N1, tout en se projetant d’ores-et-déjà sur les prochaines éditions. 

DirectVelo : Quel bilan fais-tu de cette journée, de cette dernière manche de Coupe de France N1 ?
Jérémy Maison : J'en tire un super bilan. Il y avait un super plateau, les équipes qui sont venues ont tout donné et ça fait super plaisir. L'équipe de bénévoles qui m'entoure était top. Toutes nos équipes prestataires, que ce soit les motards, la diffusion vidéo et les arbitres, ont fait le travail. C'est un premier point pour moi. Il n'y a pas eu d'incident majeur et les coureurs nous ont proposé une très belle course. Je remercie les équipes qui ont fait le déplacement, la Fédération qui nous a attribué cette Coupe de France. On essaiera de s'améliorer encore, s'il y a une nouvelle édition l'année prochaine.

Pourquoi as-tu souhaité candidater pour l’organisation d’une manche de Coupe de France cette année ?
Dans ma vie, j'essaie toujours de progresser, sinon j'arrête. Je pense qu'on a bien progressé d'année en année. Notre course se répète chaque année et on essaie de corriger toutes les erreurs qui ont pu être faites lors des éditions précédentes. Nous essaierons de candidater à nouveau l’an prochain, en espérant que les différentes autorités, qui sont juges en la matière, nous fassent confiance. J'aimerais, par contre, avoir une édition sous un temps plus sec (sourire).

« RENDRE HOMMAGE À NOTRE PRÉSIDENT »

Pourquoi tiens-tu tant à organiser cette course ?
Ce qui me tient à cœur à l'origine, c'est de rendre hommage à notre président, Philippe Gerbault, qui nous a quittés. Le vélo m'a beaucoup apporté dans la vie, j'ai grandi et j'ai rencontré beaucoup de gens grâce à lui. Aujourd'hui, si je peux permettre à des coureurs de faire ce que j'ai fait et de retrouver cet esprit de compétition, je le fais avec plaisir. Beaucoup ne deviendront pas professionnels, mais au moins ils auront un objectif, et ça me fait plaisir. J'ai aussi à cœur de montrer que notre territoire est une terre de vélo, que nos partenaires sont formidables et qu'on a tout ce qu'il faut quand on se donne les moyens.

Tu as un lien fort avec le VC Toucy...
Je suis venu au vélo parce qu'il y avait un club local avec des copains, notamment l'ancien président Philippe Gerbault, qui m'a permis de pratiquer le vélo au niveau que j'ai pu atteindre. J’ai eu le privilège de partager de nombreux kilomètres avec Victor, son fils, pendant mes premières années de vélo. C'est aussi un territoire qui m'a permis de le faire. Les partenaires qui nous soutiennent aujourd'hui sur la course sont les mêmes qui m'ont aidé à devenir professionnel. Il me tient à cœur de les remercier.

« VISER PLUS HAUT »

Tu es l’un des seuls ex professionnels à être organisateur après ta reconversion, comment l'expliques-tu ?
C'est très difficile d’organiser une course, il ne faut pas seulement avoir des compétences en cyclisme. Ce sont surtout des compétences en organisation et la capacité de gérer une entreprise. Aujourd'hui, nous étions 180 bénévoles et prestataires. Il faut savoir gérer tout ce petit monde sur une journée. Certains anciens coureurs n'ont ni l'envie ni les compétences. De mon côté, je suis kiné, je gère une entreprise, ce qui m'a permis d'acquérir d'autres compétences. À l'origine, je ne suis pas passionné par le vélo, je suis plus attiré par la progression dans la vie en général. J'ai une devise dans la vie : soit on fait les choses bien, soit on ne les fait pas. Et pour bien faire les choses, il faut des moyens. C'est toujours plus facile d'obtenir des partenaires quand on a un plateau comme aujourd'hui.

Comment envisages-tu l'avenir de cette course ?
J'espère corriger les petites erreurs que nous avons pu commettre. Si nous avons la chance d'être choisis en N1, et que tout le monde est prêt à aller dans le bon sens, alors peut-être pourrons-nous viser plus haut. Le monde amateur me plaît aussi. Si nous pouvions offrir aux équipes une course exceptionnelle, ce serait formidable. Je n'ai pas prévu de changer de date dans le calendrier pour conserver la finale chez nous, et je respecte totalement les organisateurs qui ont déjà leur date.

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