Julie Bego et les souvenirs de Pierric

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Le week-end dernier, Julie Bego a retrouvé un circuit de cyclo-cross familier en Loire-Atlantique, à Pierric. “J’avais fait ma première Coupe de France ici en Juniors. J’aime bien ce parcours, je le trouve très beau, témoigne la représentante de Cofidis. La première année, c’était vraiment galère, j’étais venue en train avec mon père, on n’avait pas tout le matériel. Le dimanche, j’avais retardé le départ de l’autre course, j’étais la dernière à finir sur le circuit, rigole-t-elle avec du recul. Quand je repense à mes débuts… Bon, maintenant, j’ai un meilleur matériel”.

6e samedi puis dimanche, la Savoyarde a souffert mais s’est battue jusqu’au bout par deux fois, pour son retour dans les labours, face à des athlètes qui, pour la plupart, ont déjà repris depuis plusieurs semaines. “C’était dur techniquement. Je vois que je ne suis pas encore au point, mais c’est normal pour une reprise. Ça allait de mieux en mieux au fil des tours. Je me forçais à me dire qu’il fallait que je lâche les freins pour aller plus vite dans les virages et les parties techniques. J’y suis arrivée de mieux en mieux”, dit-elle auprès de DirectVelo en racontant sa course de dimanche.

La veille, la cycliste de 19 ans avait connu des difficultés pour “enclencher (les pédales) après l’escalier”, ce qui lui a fait “perdre beaucoup de temps”. Et toute chance de finir sur le podium. “J’ai dû courir sur cette portion lors des deux derniers tours alors que j’étais dans le groupe qui jouait la deuxième place jusque-là”. 24 heures plus tard, l’ancienne Championne du Monde Juniors sur route avait réglé ce problème, mais elle a cette fois-ci “complètement loupé” son départ. “Il y a eu très vite plusieurs chutes, dont une dans le premier virage et une autre un peu plus loin. Je suis repartie très loin. Ensuite, c’est devenu une course de remontée. Même en étant loin, je me mets à fond pour essayer de reprendre des places car ça reste de la préparation pour la route. Physiquement, ça me fait de bons efforts, ça me fait progresser”. Mais elle a vite compris que, là encore, le podium n’était plus accessible. “Il faut doubler les filles etc, c’est compliqué. Le temps que l’on perd au début en cyclo-cross, on ne le reprend jamais”

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