La couronne pour Noémie Garnier, la Sarthe « en feu »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

C’est une journée qu’elle n’est pas près d’oublier. Ce samedi, Noémie Garnier a décroché son premier succès sur une manche de Coupe de France Élites de cyclo-cross. Et cerise sur le gâteau, c’est à domicile, à la Ferté-Bernard, que la Sarthoise a réalisé cette performance marquante en devançant Anaïs Morichon (voir classement). “J’ai pris un bon départ. C’était la première fois que je partais en première ligne. Je me suis vite retrouvée en deuxième position, puis j’ai profité des bosses pour passer devant. Une fois seule en tête grâce à la partie physique, j’ai pu prendre mon propre rythme, explique à chaud, pour DirectVelo, l’athlète de 23 ans. J’ai réussi à passer en vélo à un endroit où toutes les autres passaient à pied, ça m’a permis de faire la différence”.

Soutenue par les locaux, la sociétaire du Team Guével-Roadborn a profité de ce public acquis à sa cause. “Courir à la maison, ça change tout. Mentalement j’étais déchaînée. J’ai entendu mon nom partout sur le circuit, c’était le feu, il y avait une superbe ambiance. Mon frère courait de partout, il y avait mon père dans la zone mécanique, ma maman qui criait, elle n’aura plus de voix pour demain je crois… Mon manager était là aussi. C’était trop bien !”, s’exclame-t-elle, tout à son bonheur d’avoir pu partager ce moment historique avec ses êtres chers.

« MENTALEMENT, J’AI RÉPONDU PRÉSENT »

Déterminée à performer à domicile, Noémie Garnier assure tout de même qu’elle n’imaginait pas l’emporter. “Tout le monde n’est pas là mais il a fallu quand même battre Anaïs Morichon, Amandine Vidon ou Amandine Müller qui sont des filles très fortes. Je suis très contente. Cette semaine, je me suis mis dans ma bulle. Je savais que j’allais courir à la maison. Mentalement, j’ai répondu présent. Gagner à la Ferté, en Sarthe, c’est génial”.

Jusqu’au bout, elle est parvenue à garder sa concentration et son sang-froid, car il ne fallait pas non plus tomber dans l’euphorie ou se faire happer par le scénario de course, la montée d’adrénaline et l’engouement au bord du circuit. “L’écart est longtemps resté à 8-9”, je savais qu’elles pouvaient revenir à tout moment. Il ne fallait pas s’affoler, rester concentrée et essayer de creuser l’écart tout en assurant. Quand je suis impliquée mentalement, avec ce supplément du fait de courir à domicile, je sais que je peux faire quelque chose”

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