Paul Seixas : « C'est un sacré défi »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Absent des sous-bois cet hiver, Paul Seixas a fait l'impasse sur le cyclo-cross pour rester bien au chaud. Actuellement en stage avec son équipe, l'athlète de 18 ans s'apprête à faire sa rentrée dans le WorldTour, avec son équipe Decathlon AG2R La Mondiale. "C'était une volonté que j'avais de ne pas faire de cross. J'ai choisi de passer en WorldTour et c'est un sacré défi, c'était une responsabilité de bien préparer la saison et de ne pas être sur tous les tableaux en même temps", explique pour DirectVelo celui qui sort pour rappel des rangs Juniors. "J'ai pu prendre un peu de volume. Ça peut déjà bien aller sur les premières courses", projette le jeune coureur.

Et sa rentrée est déjà imminente. Dès l'ouverture en France, Paul Seixas sera sur la ligne de départ au GP de Marseille-La Marseillaise. Avant de découvrir le niveau WorldTour sur l'UAE Tour, et "un point d'interrogation" sur les Boucles Drôme-Ardèche. "Ensuite il y aura des manches de Coupe de France, comme la Roue Tourangelle ou la Classic Loire-Atlantique pour prendre de l'expérience, le Tour des Alpes, et le reste est amené à bouger". Selon son début de saison, notamment. "Ce sera en fonction de ce qu'il s'est passé, des sensations. Peut-être qu'il y aura des breaks etc. Le plus important est que ce soit modifiable selon comment je me sens pour ne pas brûler les étapes ni trop forcer"

Néanmoins, le Tour de l'Ain fait partie de son programme, comme le Tour de Luxembourg et le Tour of Guangxi en fin d'année, avec l'espoir de participer au Tour de l'Avenir entre-temps. Avec la Conti, le Tour d'Italie Espoirs et l'Alpes Isère Tour sont dans les petits papiers. En tout cas, avec un hiver loin de la compétition pour la première fois de sa jeune carrière, Paul Seixas a forcément hâte d'en découdre. "Je n'avais pas l'habitude d'une préparation hivernale, je ne faisais que du cross donc je courais tout le temps. Là ne pas courir si longtemps, ça donne envie de reprendre. Je suis impatient. Je comprends les routiers", conclut-il dans un sourire.

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