Paavo Paajanen a trop peu levé les bras cette saison

Champion de Finlande espoirs en 2009, Paavo Paajanen a bien failli devenir cette saison champion de Finlande pour élites. Le 3 juillet dernier à Säkylä, au bord du lac Pyhäjärvi, Paajanen a pris la deuxième place derrière le coureur professionnel du Team Sky, Kjell Carlström. Une nouvelle fois, le coureur de Geox Fuji Test Team a manqué de peu la victoire. A l'image de sa saison. "J'ai pris part à 54 courses, je me suis classé 20 fois dans le Top 10 et je ne me suis imposé qu'à une seule reprise, sur une étape du Tour de Liège. J'aurais donc dû beaucoup plus l'emporter et monter sur le podium, explique le Finlandais de 23 ans à www.directvelo.com, c'est le regret que j'éprouve en cette fin de saison. Même si, globalement, je peux être satisfait d'avoir toujours été présent sur les courses auxquelles j'ai participé."

Paajanen s'était fixé plusieurs objectifs en début d'année dont celui de briller sur les classiques flandriennes de la Top Compétition. "J'avais pointé la Vlaamse Pijl, la Kattekoers et l'Omloop Het Nieuwsblad espoirs. Je ressens une légère déception sur la dernière citée. J'avais des jambes extraordinaires ce jour là. Malheureusement, j'ai loupé la bonne échappée et mes espoirs de succès étaient dès lors anéantis. Romsée-Stavelot-Romsée constitue également une grosse déception même si je termine deuxième derrière Dron. Après un magnifique effort solitaire de 40 kilomètres, j'ai crevé dans le final et j'ai franchi la ligne d'arrivée avec un pneu vide. Je n'aurais sans doute pas été battu si je n'avais pas connu cet ennui mécanique", raconte celui qui visait aussi les épreuves par étapes comme le Triptyque Ardennais ou le Tour de Liège. Désormais, Paavo Paajanen doit regarder vers 2012. L'occasion de savoir s'il compte rester au sein de la formation à licence américaine, Geox Fuji Test Team. "Je m'y sens très bien. C'est l'équipe qu'il me fallait. L'an dernier, je pouvais passer dans les rangs d'une plus grosse équipe mais ce n'était pas l'idéal. Ici, je suis entouré de coureurs de nationalités différentes et l'atmosphère y est très plaisante. Mais je ne sais toujours pas si je vais rempiler chez Geox. Cela reste une option si, d'aventure, je ne trouve pas une structure professionnelle", termine le citoyen d'Oostkamp.

Crédit Photo : www.fujibike.com/testteam
 

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