Guillaume Le Floch : « Je ne suis pas encore à 100 % »

Après cinq années passées dans les rangs professionnels au sein de Bretagne-Armor Lux puis de la formation vendéenne de Jean-René Bernaudeau (Bouygues Télécom et Europcar ensuite), Guillaume Le Floch retrouve cette saison le peloton amateur. Alors qu’il se posait encore des questions quant à son avenir dans le cyclisme, le coureur originaire de Saint-Brieuc a trouvé une place de choix en novembre dernier parmi l’équipe Côtes d’Armor-Marie Morin, dont les ambitions sont notamment de monter en DN1.
La saison des classiques bretonnes étant maintenant bien lancée, le vice-champion de France sur route Espoirs 2006, âgé de 26 ans, fait le point avec www.directvelo.com sur son début de saison et ses ambitions.

DirectVélo : Après l’Essor basque en février et le lancement des classiques bretonnes, comment juges-tu ton début de saison ?
Guillaume Le Floch : Mon début de saison n’est pas vraiment exceptionnel après trois week-end de compétition. Déjà, je suis tombé malade avant l’Essor basque et j’ai du réduire la charge de travail à l’entraînement pour mieux récupérer. Mais ça a été vite mieux et mon niveau était plutôt correct là-bas. Ensuite, sur l’épreuve de Jean-Yves Burlot, l’Etoile de Tressignaux, la semaine dernière (NDLR, il a terminé 10e) la course ne fut pas évidente car le groupe de tête s’est parfaitement entendu et j’ai eu du mal à revenir de l’arrière.

Sur Manche-Atlantique, dimanche, tu as du abandonner. Les sensations étaient mauvaises ?
La course est partie d’entrée de jeu et j’ai débuté l’épreuve dans les dernières positions, à l’arrière d’un peloton de 200 coureurs. J’ai du faire un gros effort pour revenir me placer à l’avant mais le bon coup était déjà en route. En plus, avec ce vent de côté toute la journée, même à l’abri dans les roues, c’était difficile. Arrivé sur le circuit final à Plumelec, je n’ai pas eu les ressources nécessaires pour suivre mon groupe de contre-attaque. Je ne suis pas encore à 100 %. Il faut parfois être patient, c’est le début de saison.

« Nous pouvons réaliser de belles choses »

Tu as été coureur professionnel, quelle est la différence entre les courses amateurs et les courses professionnelles selon toi ?
Ce qui change vraiment c’est la tactique de course et, par là, le temps de réaction des équipes derrière une attaque. Il est beaucoup plus long. En amateur, il y a plus d’hésitation dans les prises de décision. Et puis, dans le peloton professionnel, chaque coureur a aussi un rôle bien déterminé à l’avance.

Au sein de l’équipe Côtes d’Armor-Marie Morin quel est ton statut ?  L’équipe est-elle déjà en bonne forme ?
J’essaie d’aider au mieux les jeunes de l’équipe, j’ai acquis pas mal d’expériences donc je leur donne des conseils. Mais en même temps, je ne veux pas leur faire la morale, je me considère être un coureur comme un autre. Sinon, oui l’équipe se porte bien, nous avons fait de belles places jusqu’à présent. L’ensemble est homogène et nous pouvons réaliser de belles choses. Nous voulons monter en DN1 à la fin de la saison et notre 4e place sur Vienne Classic, la première manche de Coupe de France de DN2, le week-end dernier pendant Manche-Atlantique, est rassurante. À nous de continuer sur cette lancée. Pour ma part, je serai sur le Circuit du Morbihan pour me faire plaisir et aider l’équipe.

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com

 

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