Grand espoir du cyclisme breton après son titre de vice-champion de France Juniors sur route en 2009, Maxime Cornic (VS Scaër) était redevenu un anonyme chez les Elites. Après une année presque blanche à l’AC Lanester 56, il retrouve progressivement des couleurs depuis le lancement de la saison en Bretagne. "C’est vrai que l’année passée, je n’ai rien fait de probant. Depuis mon passage en Elite, j’ai du gagné 5/6 victoires et pourtant j’ai le moteur pour être devant", admet le Finistérien âgé de 21 ans. 
Dimanche dernier, sur un circuit usant agrémenté d’un temps exécrable, le Breton a terminé 12e de la Flèche de Locminé et premier des 2e catégories, comme sur la Flèche du Morbihan, ce qui lui a valu les honneurs du podium. "Ce n’est pas le première fois de la saison que je termine premier de ma catégorie. Depuis le début, je suis souvent devant, je me suis juste loupé à Manche-Atlantique", explique-t-il. 

Arrivé au VS Scaër à l’intersaison, Maxime Cornic apprécie l’ambiance de cette équipe qu’il connaît bien. "J’étais déjà licencié dans ce club chez les jeunes. Certes, c’est un petit club mais avec Matthieu Jeannès notamment on se motive bien. Et je m’entends très bien avec l’entraîneur." Mais, il avoue se sentir un peu seul : "face aux grosses formations en tête de course, c’est parfois compliqué". 
Aujourd’hui redescendu dans la hiérarchie, il espère remonter en  1ère catégorie l’année prochaine et attend avec impatience de lever enfin les bras cette année. "Pour l’instant cela sourit mais comme je suis en 2e catégorie, mon objectif c’est de gagner des courses maintenant. Je vais donc aller sur des courses de niveau inférieur pour cumuler des points en vue d’une remontée en 2013", précise-t-il. 

Même s’il ne se consacre pas entièrement au cyclisme, Maxime Cornic ne perd pas espoir de retrouver son rang dans une équipe de DN1. "Je suis paysagiste à la mairie de Larmor Plage et je travaille 37,5 heures par semaine.  Je m’entraîne donc souvent seul, mais je m’en sors."
Et, pour faire des courses comme le Kreiz Breizh ou l’Essor breton, il se doit d’être en 1ère catégorie, "Si je le comité du Finistère me présélectionne, ça ne suffit pas", précise-t-il avec conviction. 
Car il l’admet, il veut surtout "reprendre confiance" en lui et cela passe par des victoires. Pourquoi pas dès ce week-end puisqu’il enchaînera le Grand Prix Gilbert Bousquet et les Boucles Guégonnaises. 

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com