Lors de sa première année chez les espoirs, Cédric Delaplace (Sojasun espoir-ACNC) avait joué de malchance sur le Tour d’Auvergne, l’été dernier. Il avait chuté gravement et s’était relevé avec une blessure sérieuse au rein et une rotule de cassée. Guéri en fin de saison, il était revenu à la compétition en octobre sur deux courses, pour se "rassurer". Aujourd’hui, il avoue à www.directvelo.com ne "plus ressentir aucune douleur au genou, c’est  très rassurant". Il prend d’ailleurs le départ de la 46e édition du Tour de Bretagne à Vannes, son premier « grand Tour » d’une semaine.

« C’est plaisant de jouer la gagne »

"A l’heure actuelle, je me sens bien. J’ai réalisé un bon hiver en reprenant la route au début du mois de décembre, j’ai fait deux cyclo-cross et le stage de dix jours en Espagne avec l’équipe, avant l’Essor basque, me fut bénéfique", raconte le coureur âgé de tout juste 20 ans.
Avec un programmé basé sur ses résultats de l’année passée, il n’a pas fait de grandes performances en début de saison. "J’ai l’habitude, février et  mars ne sont jamais très bons", ajoute-t-il.
Il y a dix jours, son Top 10 sur la Gainsbarre, la manche de Coupe de France de DN1, lui a cependant redonné confiance avant le Tour de Bretagne. Il termine 10e sur 12 au sprint après avoir tenté sa chance sous la flamme rouge. "C’était plaisant de jouer la gagne, malgré un temps très pluvieux qui ne me convient pas trop habituellement", confie le Normand.

« J’ai vraiment envie de finir le Tour de Bretagne »

Avec son équipe Sojasun espoir-ACNC, et ce malgré la douzaine d’équipes continentales étrangères, il espère maintenant montrer le maillot sur un Tour de Bretagne très exigeant, notamment les derniers jours. "Je vais sans doute être assez discret les premières étapes car il va falloir gérer la récupération, et j’ai vraiment envie de le finir", confie-t-il.
D’autant qu’il devra aussi faire face à une autre fatigue engendrée par les cours du BTS Management des unités commerciales qu’il suit à Saint-Lô. Il commente : "j’ai un emploi du temps aménagé sur trois jours mais quand j’ai la tête aux cours comme la semaine passée, je dois aussi penser aux grosses échéances comme le Tour de Bretagne, c’est vraiment dur." Néanmoins, il peut compter sur un grand frère attentionné en la personne du coureur professionnel de Saur-Sojasun, Anthony Delaplace. C’est aussi son entraîneur : "Il m’appelle très souvent et me soutient moralement, c’est très important pour moi."

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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com