Médéric Clain : « Nous avons notre place en DN2 »
Arrivée à l’intersaison au CG Orléans Loiret, Médéric Clain a pris le rôle de capitaine de route de cette équipe qui mêle expérience et jeunesse. Au fil des manches, et malgré les longs déplacements, notamment pour se rendre à Annecy, les coureurs du club orléanais ont montré leurs qualités sur tous les terrains et hissé le club à la première place de la zone 2.
Avant de prendre part à la finale, Médéric Clain a donné ses impressions à www.directvelo.com.
DirectVélo : Avant les trois manches de la zone 2, est-ce que tu t’attendais à ce que le CG Orléans Loiret soit en tête de sa zone et puisse pourquoi pas accéder à la DN2 ?
Médéric Clain : Ce n’était pas l’objectif de l’année de pouvoir monter en DN2. Quand nous sommes arrivés à l’intersaison avec d’autres copains de Tours Agglo 37 (dont Cénéric Racault). Roland Gruber, le président, nous a demandé de nous faire plaisir et de bien représenter le club en Coupe de France.
Maintenant, nous regrettons que la montée se fasse juste sur une finale et que les résultats des autres manches ne soient pas pris en compte. Nous sommes premiers de notre zone mais cela n’apporte rien. Nous devons avoir des coureurs disponibles physiquement et mentalement sur la finale aussi. Or, nous avons aussi beaucoup de jeunes dans l’équipe qui ont du compenser les blessures tout au long de la saison.
Que proposes-tu alors ?
Ça serait judicieux que soit prise en compte la régularité sur l’ensemble des manches de Coupe de France DN3. Par exemple que les trois premiers de chaque zone aient des points d’avance avant la finale.
Une finale très compliquée
Quelle physionomie de course as-tu envisagé ?
En DN3, ça roule toujours de façon très tonique. Le circuit est relativement plat au départ mais ensuite on enchaîne avec de longues bosses, le final est très dur. Je pense que sur ce type de parcours Mickaël Larpe sort du lot. Ça va être compliqué de rivaliser avec lui.
Dans quel état d’esprit vous rendez-vous à cette finale ?
Nous allons essayer de faire notre maximum. Mais cette dernière manche est compliquée. Elle fait quand même 170 km alors que cet été même les plus grosses élites ne dépassaient pas 140/150 km. En plus, nous arrivons en bout de course, c’est la fin des vacances, les jeunes vont bientôt reprendre les cours et certains de nos coureurs comment à ressentir la fatigue. La saison est longue pour tous les coureurs donc nous allons essayer d’en avoir trois dans les points. Si au moins un de nos coureurs n’est pas dans le Top 5, je pense que ça sera terminé pour nous. Mais nous avons montré que nous avions le niveau pour monter en DN2.
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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com