Florent Mallégol, le travail avant le vélo

Stagiaire avec l’équipe Bretagne-Schuller à l’été 2011, Florent Mallégol s’attendait à retrouver le milieu professionnel au cours de la saison dernière. "Mais, dès l’hiver, je n’ai plus eu de nouvelles des dirigeants, déclare-t-il à www.directvelo.com. J’ai donc compris qu’il me serait compliqué de passer pro avec eux."
En 2012, le Breton était dans sa dernière année espoir, il avait fait le choix de "se consacrer à 100% au vélo" (lire ici). "J’avais fait un très bon hiver, en roulant à fond en janvier, j’étais affûté. Mais le début de saison s’est mal goupillé puisque je suis tombé aux Plages vendéennes et j’ai eu une luxation acromio-claviculaire", indique-t-il. Bilan : deux semaines de repos complet et une reprise en douceur qui ne fut pas des plus simples à gérer pour lui. "Je n’avais jamais eu de période d’arrêt auparavant et moralement, c’était compliqué", confie-t-il.

L’opportunité d’entrer en école d’ingénieur

Alors qu’il aurait souhaité réaliser un beau Tour de Bretagne, il a dû se résoudre à devenir simple équipier avant de retrouver peu à peu des sensations à partir du mois de mai. "J’ai remporté deux courses toutes catégories (le Grand Prix de Brest et le Tour du Léon, NDLR), j’étais présent", fait-il remarquer. Néanmoins, il n’avait aucune intention de "vivoter chez les amateurs" et recherchait une formation professionnelle adéquate. Il précise : "J’ai une licence de biologie et j’ai un certain potentiel pour les études. J’ai eu une opportunité au début de l’été, je l’ai saisie." En effet, il a intégré en septembre dernier une école d’ingénieur à Quimperlé et prépare un diplôme dans l’agroalimentaire en alternance chez l’entreprise Bigard. "J’ai commencé chez eux comme saisonnier en juillet-août, c’était la condition. Alors que j’arrivais au mieux de ma forme, je savais que cela allait être plus compliqué de s’entraîner et de faire des courses par étapes avec le BIC 2000", admet le coureur de 22 ans. Il aurait pu "dépanner" pour le KBE ou la Mi-Août en Bretagne mais finalement s’est résigné à faire des première catégorie. "J’étais un peu déçu de ne pas refaire des épreuves Elite Nationale, la dernière pour moi fut le Tour de Rhuys... c’est ainsi", souligne-t-il.

« J’espère réaliser de belles choses cet été »

Après quatre années de cyclisme à haut niveau, Florent Mallégol dit ne rien regretter. "Le cyclisme est aussi un sport d’équipe, j’ai beaucoup appris sur moi-même également, avoue l'ancien coureur de Côtes d'Armor-Marie Morin. J’en garde de bons souvenirs."
Désormais, il met au premier rang de ses priorités ses activités professionnelles et étudiantes en dehors du vélo. Cependant, il ne pouvait pas quitter le milieu du cyclisme comme ça. "J’ai un peu hésité et après en avoir discuté avec mon entourage, j’ai décidé de rejoindre Hennebont Cyclisme, un club dont le projet me correspond parfaitement, un peu à la carte en fonction du travail de chacun. Et chose non négligeable, ils me fournissent un vélo pour cet hiver", explique-t-il. Il ne s’attend pas à faire des miracles en début de saison puisqu’actuellement, il ne peut pas encore s’entraîner correctement. "J’espère être bien en forme cet été, j’aurai l’envie de réaliser de belles choses et notamment de lever les bras sur des toutes catégories", conclut-il.
 
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Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com
 

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