Lenny Martinez : « Je voulais partir à l’étranger »

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo

C’était cousu de fil blanc depuis plusieurs mois et c’est officiel depuis quelques jours : Lenny Martinez quittera la Groupama-FDJ à la fin de la saison pour rejoindre Bahrain Victorious (lire ici). Ce samedi, le petit grimpeur de poche aux six victoires cette saison va découvrir la Clasica San Sebastian. L’occasion pour DirectVelo, présent sur l’épreuve WorldTour espagnole, de faire le point avec celui qui va effectuer sa reprise à la compétition après sa découverte du Tour de France au mois de juillet. Entretien.

DirectVelo : Comment as-tu vécu ton premier Tour de France ?
Lenny Martinez : Ça va, c’était une bonne expérience. Les jambes n’étaient pas trop là alors je me suis contenté de suivre et d’essayer d’aller dans les coups mais c’était compliqué. Dans l’ensemble, c’était quand même bien pour les prochaines années. Je n’ai pas tout compris, il y avait des jours où je n’étais vraiment pas top et d’autres où ça allait un peu mieux, notamment lors de ce dernier chrono qui m’a permis de bien finir le Tour (il a pris la 11e place du contre-la-montre final tracé entre Monaco et Nice, NDLR).

T’attendais-tu à tant souffrir ?
Non, pas du tout. Arriver sur le Tour en n’étant pas en forme, ce n’est juste pas possible parce que tout le monde est en forme sur cette course. Au moins, j’ai vu ce que c’était. Maintenant, je le sais. Je peux dire que j’ai fait le Tour désormais (sourire). Depuis, j’ai coupé une bonne semaine puis j’ai remis en route tranquillement en disputant aussi quelques critériums. Là, je vais pouvoir enchaîner San Sebastian et le Tour du Limousin. Mais je sens que je suis encore un peu fatigué, je n’ai pas récupéré à 100% du Tour. Je n’ai pas des jambes de fou. J’espère quand même avoir de bonnes jambes ici (à San Sebastian, NDLR) mais je ne sais pas trop. Peut-être qu’avec la longueur de la course, ça peut me donner le temps de me débloquer. Les dernières semaines étaient assez compliquées, je vais faire au mieux.

« UNE ÉQUIPE QUI MISE SUR BEAUCOUP DE JEUNES »

Que peux-tu espérer des trois derniers mois de compétition de l’année ?

De belles courses arrivent, j’ai envie de lever à nouveau les bras. Après San Sebastian et le Limousin, j’irai au Tour du Luxembourg puis sur les Classiques italiennes de la fin de saison. Sur le papier, elles me conviennent.

Ton départ de la Groupama-FDJ, pour Bahrain-Victorious, est désormais officiel. Pourquoi avoir fait ce choix ?
Je suis très content de ce choix. Je voulais partir à l’étranger mais je ne savais pas tout de suite quand le faire. J’ai eu cette opportunité avec une équipe intéressante qui mise aussi sur beaucoup de jeunes comme (Santiago) Buitrago ou (Antonio) Tiberi. Ils ont envie de miser sur moi pour le classement général des courses par étapes. J’ai foncé et donc signé chez Bahrain pour ne pas avoir de regrets. 


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