Victor Lafay : « Je n'espérais pas grand chose »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Victor Lafay n’a pas manqué son retour à la compétition. Remis de sa blessure au genou, qui l’avait empêché de mettre un dossard en 2024, le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale a réussi son Tour de l’Ain où il a terminé dans le Top 10 du général (voir classement). Avant de penser à la suite, qui devrait passer par la Vuelta notamment, il a fait pour DirectVelo le bilan de ces trois jours de course.

DirectVelo : Comment s’est passée cette dernière étape du Tour de l’Ain ?
Victor Lafay : Je suis plutôt content des jambes. Au début de cette dernière étape, j'ai fait pas mal d'efforts, on voulait vraiment être dans l'échappée. J'en ai mis pas mal. À un moment donné, on a forcé un peu sur le plat avec Edvald (Boasson Hagen) et (Rémi) Cavagna, c'était un bon groupe. Mais bon j'avais la pancarte, c'était plus compliqué de sortir mais on voulait mettre en difficulté les EF. Ils étaient vraiment forts. C'est un peu dommage, je ne sais pas pourquoi Cofidis a fait leur jeu, les EF allaient de toute façon rouler. Ça aurait pu les esseuler un peu plus. Mais ils ont mis le tempo, on était juste à pouvoir suivre donc il n'y a pas de regrets. Je vais pouvoir peaufiner la forme avant la Vuelta. Je suis très content d'être à ce niveau-là.

Est-ce mieux qu'espéré ?
Je n'espérais pas grand chose, je ne savais pas trop. Je n'avais pas couru depuis le Tour de Lombardie. Ces dernières semaines j'ai pu faire un peu plus d'entrainement mais j'ai fait très peu de spécifique. Je n'ai fait qu'une séance de VO2, sans PMA ni seuil. Je découvrais là les efforts au-delà de 170 pulsations. On va dire que c'est mieux qu'espéré mais je ne savais pas trop quoi espérer (sourire).

« UN BON BILAN »

C’est la course idéale pour reprendre…
C'est un Tour que j'affectionne. C'est chouette de revenir ici. En plus avec le peloton réduit, ça fait quand même un peu moins de stress. On avait deux jeunes de la Conti avec nous (Tom Donnenwirth et Killian Verschuren, NDLR), on avait de l'ambition mais pas non plus un gros leader. On est arrivé sans pression pour bien faire. On manque la victoire de peu. Avec un peu plus de réussite dans le sprint ça aurait pu le faire. Mais l'arrivée était très étroite, un peu sinueuse, c'était compliqué. Ça a failli se foutre en l'air quand même en étant une dizaine.

Tous les feux sont donc au vert…
On peut tirer un bon bilan, c'est peut-être dommage de ne pas avoir accroché une victoire. Mais on a fait du bon boulot, tout le monde était appliqué. On part en stage à Tignes avec l'équipe et après on enchaîne avec le Tour de Burgos et la Vuelta normalement.

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