Julian Alaphilippe : « Ce n’est pas fini »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Julian Alaphilippe va bien, merci pour lui. Vainqueur d’étape au Tour de Slovaquie puis au Tour de République tchèque lors de ses deux dernières sorties sous le maillot de la Soudal-Quick Step, le puncheur retrouve décidément de très bonnes sensations, lui qui a depuis vécu une belle journée à Paris lors de la course en ligne des Jeux Olympiques, où ses coéquipiers d’un jour Valentin Madouas et Christophe Laporte sont allés décrocher deux médailles - argent et bronze - pour la délégation tricolore. “J’étais en forme aux J.O. Je suis content de la course qu’on a faite avec l’équipe de France. La victoire était l’objectif mais on a fait la plus belle course possible derrière Remco (Evenepoel) qui était le plus fort, tout simplement. Mettre deux mecs sur le podium, c’était un moment magique. De mon côté, j’étais bien. Certainement un cran en-dessous des meilleurs mais pas mal quand même. C’est rassurant pour tout ce qui va arriver”, confie-t-il à DirectVelo en marge de la présentation des équipes de la Clasica San Sebastian, ce vendredi en début de soirée.

L’ancien double Champion du Monde sur route pense avoir “bien digéré” cette épreuve olympique et se présente sur la course WorldTour espagnole avec ambition et envie. “Je suis motivé car c’est une course qui m’a toujours plu. Une course difficile avec un final encore plus dur cette fois-ci. Ce dernier mur m’a l’air plus difficile. Je verrai bien comment je me sens mais l’objectif est de faire un résultat, bien sûr”, admet celui qui s’était imposé ici même en 2018.

« LE MONDIAL, C’EST TOUJOURS MOTIVANT »

Lauréat d’une étape du Tour d’Italie au printemps dernier, Julian Alaphilippe a donc levé les bras aux mois de mai, juin et juillet. Il connaît la marche à suivre et compte bien enchaîner ces prochaines semaines.
“Même si les Classiques ont été compliquées à cause de cette chute aux Strade Bianche qui m’a bouffé quelques semaines, j’étais super heureux de faire mon premier Giro et de gagner une étape, surtout de cette manière. Je suis content de cette saison jusqu’à présent. Mais je sais que ce n’est pas fini”.

Après San Sebastian, l’athlète de 32 ans se rendra à Plouay, au Tour de Grande-Bretagne, sur les Classiques canadiennes puis italiennes. Avec, il l’espère entre-temps, une participation au Championnat du Monde, une épreuve si chère à son cœur. “Je ne connais pas le parcours mais je sais que ça va être difficile. Le Mondial, c’est toujours motivant, forcément. De toute façon, je suis toujours motivé pour les grands rendez-vous. Que j’y sois ou non, je serai bien occupé jusqu’à la fin de saison”. Puis il sera doucement temps de se tourner vers 2025 pour Julian Alaphilippe. Toujours chez Soudal Quick-Step, ou ailleurs ? “Je ne peux pas en dire plus mais désormais, j’en sais un peu plus puisque ma décision est prise. Il n’y a rien de signé à l’instant-T mais c’est fait dans ma tête”, glisse-t-il. Sans doute de quoi courir encore plus libéré, dès ce samedi en terres ibériques.

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