Sébastien Fournet-Fayard : «J’ai dû en surprendre plus d’un»

Sébastien Fournet-Fayard a retrouvé cette année l'Auvergne et le club du VC Cournon où il a intégré l’équipe fanion, le Team Pro Immo Nicolas Roux. L’ancien coureur professionnel a choisi d'apporter sa contribution à cette équipe ambitieuse, nouvelle venue en DN2. Après trois mois de compétition, il ne regrette pas son choix. Victorieux du Souvenir René Jamon, tôt dans la saison, chose inhabituelle pour le coureur qui vient de fêter ses 28 ans, il se présente avec une équipe en confiance sur la deuxième manche de la Coupe de France DN2 ce dimanche. Avant de partir pour le Tour du Périgord, il a pris le temps de répondre aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Avec déjà une victoire en poche et divers accessits, quel premier bilan tires-tu de ton début saison ?
Sébastien Fournet-Fayard : Je sortais d’une saison sans vraiment marcher en fait, il fallait me relancer. Généralement le début de saison, ce n’est jamais trop mon truc, ça tout le monde le sait (sourires). Cette année j’y suis allé mollo à l’intersaison car l’an dernier, j’étais un peu trop maigre au sortir de l’hiver. Pour le moment, cela se passe pas trop mal, j’ai déjà une victoire en poche et quelques belles places d’honneur (notamment une 3e place au Trophée de l’Essor ou encore deux 13e place sur la Dutorccha et la Grand Prix Serra Delorme à Liergues, NDLR). J’ai dû en surprendre plus d’un ! Je reste alors assez confiant pour la suite. La période de mai qui arrive me correspond mieux, je pense que ça devrait aller crescendo.

Le Championnat de France chrono comme objectif

D’ailleurs, quels sont tes objectifs cette année ?

Je n’ai pas d’objectifs bien précis en fait, mis à part le Championnat de France de chrono que je vais bien préparer. Je sais déjà que j’ai ma place dans l’équipe d’Auvergne pour le contre-la-montre alors je vais y accorder une importance particulière. Ce que je peux dire surtout c’est que je suis bien dans cette équipe. La première victoire a rassuré tout le monde et tous les coureurs se tirent vers le haut, ensemble, sans qu’ il n’ y ait des individualités.

Après une saison mi figue-mi raisin au Team Vulco, tu n’étais pas assuré de ton avenir au haut niveau. Comment s’est réalisé le rapprochement avec le Team Pro Immo Nicolas Roux ?
Le Team Pro Immo Nicolas Roux cherchait à monter une structure de haut-niveau avec des coureurs auvergnats notamment. Les dirigeants et notamment Nicolas Roux sont venus me voir et m’ont proposé de rejoindre l'équipe au lieu que j’arrête complètement le vélo. Car, sincèrement, je n’avais pas recherché d’équipe. Le projet m’a vraiment séduit et j’avais envie d’apporter ma contribution à la construction d’une belle équipe de DN en Auvergne. L’équipe a une très bonne image avec les sponsors privés qu’elle possède désormais, nous appartenons au paysage des belles équipes françaises, je dois dire. Si ça peut relancer le cyclisme en Auvergne, ça serait parfait, on le voit déjà avec la formation d’une DN3 à Issoire Cyclisme Compétition.

« Le Tour du Périgord est taillé pour nous »

Ton club vient de monter en DN2, après une manche quelles peuvent être les ambitions de ta formation ?
La Coupe de France DN2, c’est tout nouveau pour le club. L’équipe arrive maintenant à remporter des épreuves alors la Coupe de France va pouvoir être encore plus un objectif en soi. C’est elle qui nous ouvrira les portes de la DN1, et qui pourra faire grandir le collectif. La première manche, la Vienne Classic, n’était pas trop faite pour nous convenir. Une manche de Coupe de France, c’est une course spéciale, car il faut avant tout penser aux points avant la victoire. C’est très bridé cette année. D’ailleurs sur la Vienne Classic, nous avons repris l’échappée sans trop savoir pourquoi (sourires).

Ce dimanche, le terrain vallonné du Périgord devrait convenir à des Auvergnats...
Là, oui, le Tour du Périgord est plus taillé pour nous. Le profil devrait pouvoir faire la sélection, mais sait-on jamais ! François (Lamiraud) est en forme actuellement, je n’hésiterai pas à me sacrifier pour lui si nous sommes tous les deux en tête de la course. Après, sur l’ensemble de la saison, je pense qu’avec notre effectif nous pouvons viser un top 5, plus pour une première saison, ça serait trop ambitieux.

A 28 ans, comment envisages-tu maintenant ton avenir de cycliste de haut-niveau ?
C’est sûr que je pense aussi un peu à ma reconversion. Au club, je m’occupe de la logistique, de celle du VC Cournon également, un peu comme je le faisais l’an passé au Team Vulco. Nicolas Roux qui possède une grosse entreprise immobilière m’a affirmé qu’il m’aiderait ensuite dans la suite de ma carrière professionnelle.

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Sébastien Fournet-Fayard.

Crédit Photo : Marine Grolier - www.marinegrolier.fr
 

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