Après le Tour de la Manche, Quentin Le Gall (Côtes d’Armor-Marie Morin) participait la semaine dernière à sa deuxième course par étapes sur une Elite Nationale. C’était en Dordogne sur le difficile Tour du même nom. Outre la chaleur et un parcours accidenté, le Costarmoricain a souffert d’une chute survenue dans les quatre derniers kilomètres de la troisième étape samedi matin. "Cela roulait vraiment très vite et dans un faux-plat descendant il y avait une bosse sur la route, ma main a glissé de mon guidon et j’ai perdu le contrôle. Je suis tombé la tête la première", raconte-t-il à www.directvelo.com. Alors qu’il voulait remonter sur le vélo et terminer l’étape, il a été contraint à l'abandon. "Je saignais du menton et le médecin qui est venu à ma hauteur m’a déconseillé de continuer", précise-t-il.

Finalement, il s’en sort avec quatre points de suture au menton et des plaies. "C’est dommage car je voulais vraiment faire le contre-la-montre de l’après-midi, j’adore ça et j’aurais pris du plaisir", regrette le coureur Espoir 1.
Toutefois, même s’il reconnaît que les deux premiers jours furent difficiles, "j’ai jamais autant ramassé sur un vélo", confie-t-il, il concède certains motifs de satisfaction. "Samedi, j’étais vraiment assez bien, j’ai vu qu’il fallait être toujours bien placé pour éviter les cassures comme les jours précédents. J'ai appris sur cette épreuve, c’était bon à prendre, d’autant que je sais que je récupère plutôt bien au fil des jours. C’est plutôt encourageant car depuis le début de la saison, je ne cours pas spécialement bien", avoue l’ancien licencié à l’UC Briochine Junior.

Quentin Le Gall admet être déçu de son entrée chez les Espoirs dans la mesure où il ne "s’attendait pas à un tel écart de niveau". Il sait qu’il lui faudra être patient et continuer de progresser. Cependant, celui qui a pris la 10e place du chrono du Circuit du Mené, en avril dernier, garde à l’esprit une sélection pour le contre-la-montre du Championnat de France de l’Avenir à Albi en août prochain. "C’est d’ailleurs pour cette raison que j’étais très déçu de devoir abandonner sur ce Tour de la Dordogne. Il n’y a pas beaucoup d’occasion de se montrer sur les chronos, j’aurais aimé avoir une petite référence qui aurait pu me permettre de peut-être prétendre à participer au France. Car ce chrono c’est l’épreuve à laquelle j’ai le plus envie de participer", conclut-il. Pour l’heure, le récent bachelier devra se reposer quelques jours avant de penser aux prochaines compétitions et pourquoi pas à une sélection avec le Comité de Bretagne, mais les places seront chères.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com