Dimanche, Maxime Cam a levé les bras pour la première fois sur une Elite Nationale, sur le Tour de Rhuys. Une course d’équipe bien gérée par le BIC 2000 et un sprint emmené par Vincent Guézennec alors que le groupe de contre rentrait sur l’échappée de quatre constituée des deux coéquipiers mais aussi Edouard Louyest (Team U Nantes Atlantique) et Benoît Poilvet (Team Pays de Dinan). "En début de course je n’étais pas super bien mais finalement quand je me suis retrouvé à l’avant, je n’ai pas fait trop d’efforts, sans doute moins que si j’avais été dans le peloton", explique-t-il à www.directvelo.com. Avant l’entrée sur le circuit final, le contre est revenu sur le groupe de tête d’une dizaine d’unités et diverses attaques ont eu lieu avant que les quatre hommes se retrouvent en tête. "Pendant trois tours de circuit, nous avions piégé les Vendée U et il ne fallait surtout pas se relâcher", précise-t-il. Il reconnaît également qu’il se sentait "un peu juste sur la fin" et qu’il n’aurait pas pu faire le tour final tout seul en solitaire. Alors que Guézennec et Louyest avaient pris la poudre d’escampette, il est revenu sur eux à trois km du but avec Poilvet. "Vincent s’est mis à bloc pour m’emmener le sprint. Aux 400 mètres, j’ai vu le groupe de contre revenir sur nous, j’ai lancé de loin aux 300 mètres, il fallait tout tenter !", concède le Breton. Avant d’avouer : "ça fait vraiment plaisir, c’est une belle celle-là !"

Depuis cet été, l’ancien sociétaire de l’UC Briochine se sent en meilleure condition, c’est une période qui lui convient bien (lire ici). Il a d’ailleurs remporté ses trois succès en moins d’un mois et demi. "Je suis toujours bien en cette période de la saison, l’an passé c’était pareil. Il a aussi fallu que je m’habitue à la DN1", indique-t-il.

Même s’il aurait voulu remporter plusieurs courses Elite Nationale en 2013, Maxime Cam tire un bon bilan de sa saison actuelle, avec aussi quelques places sur des manches de Coupe de France DN1, 17e au Grand Prix de la Saint-Laurent Elites et ce samedi la 19e place sur Paris-Chalette-Vierzon. Il aimerait bien lever de nouveau les bras avant sa coupure hivernale mais sait que ça risque d’être difficile. "Il me reste Paris-Connerré dimanche, puis Blangy et Paris-Tours Espoirs... des courses de très haut niveau", conclut-il.

Crédit Photo : Pauliner Baumer - www.directvelo.com