Julien Roussel s’attend à un gros final dimanche
Libéré psychologiquement après l’accouchement de sa femme lundi dernier, Julien Roussel (VC Rouen 76) aborde plus sereinement le Championnat de France Elites ce dimanche à Lignières. "Je n’aurais pas été tranquille", tient-il à préciser auprès de www.directvelo.com. Sixième du Challenge National malgré une 15e place à Saint-Etienne-lès-Remiremont, le Normand s’est retrouvé il y a deux semaines à Flamanville après un début de saison de cyclo-cross en demie teinte, notamment au niveau régional où il a été confronté à un Ludovic Merlier en grande forme. "J’avais pris trois semaines de retard à l’entraînement afin d’être en bonne condition pour le France, explique-t-il. A cette époque j’avais aussi d’autres priorités que le vélo car je construisais ma maison."
VICTIME « D’UN GROS COUP DE FATIGUE »
Mais le mois de novembre fut en deçà de ses espérances. 8e sur la deuxième manche du Challenge National à Quelneuc, il a subi "un gros coup de fatigue". Il raconte : "Après Quelneuc, j’ai choisi de refaire de grosses charges de travail à l’entraînement. Finalement, j’ai subi ensuite, il m’a fallu refaire du jus et de l’entretien. De ce fait, j’étais moins en condition au Championnat de Normandie." En effet, à Bagnoles de l’Orne, il a été battu par le récent Champion du Monde Masters Ludovic Merlier, "plus fort cette saison physiquement" que lui.
« JE VISE UN TOP 10 AU FRANCE »
Troisième sur le cyclo-cross national de Sablé-sur-Sarthe le week-end dernier, Julien Roussel aborde le Championnat national avec l’envie de réaliser une performance proche du Top 5. "Je vise un Top 10 déjà, ça serait bien. Pourquoi pas une place de 6-7, on verra bien comment se dérouleront les choses", confie-t-il. A la vue du circuit et des conditions climatiques de ces derniers jours, il s’attend à une physionomie de course "du type de celle de Quelneuc" où il avait réussi à rivaliser avec les meilleurs. "Je vois bien un parcours assez roulant comme ce fut le cas en Bretagne finalement. Il y a des parties techniques avec des virages qui se referment et il faudra bien prendre les trajectoires changeantes", indique le coureur de 32 ans. Il dit voir Francis Mourey prendre rapidement la poudre d’escampette, puis Arnold Jeannesson. "A mon avis, nous serons encore pas mal pour la place de 3-4 jusqu’à la mi-course. Ensuite, il s’agira de gérer la fin de course. Les coureurs qui savent faire un gros final seront dans le Top 5 ", prévient-il.
Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com