Val d'Ille : Les réactions

Yannick Martinez (Creusot Cyclisme), vainqueur :
« C'est la première fois que je gagne un sprint massif comme celui-là. A la flamme rouge, j'étais en 20e position mais le vent de face m'a permis de remonter à l'intérieur du peloton. Mon expérience de cyclo-crossman me sert pour frotter et me placer. Dans le dernier virage, je passe en 3e position dans la roue de Jérémie Derangère et d'Arnaud Molmy. Je vire sur un gros braquet pour prendre de la vitesse. Je lance le sprint à 150 m de la ligne, sur 53x14, je pense. La victoire s'est jouée de justesse sur la ligne avec Morgan Kneisky.
«Quand l'échappée a pris 3', nous avons mis deux gars à rouler mais ce ne fut pas très efficace. Nous étions un peu l'équipe réserve aujourd'hui. »

Morgan Kneisky (Chambéry cyclisme formation) 2e :
« Je vire en 4e position au dernier virage. Un peu trop loin je pense, mais par rapport aux autres sprinteurs que je surveillais, j'étais bien placé. Je ne pensais pas que Yannick Martinez allait si bien sprinter. Je pointais Molmy et Derangère.
Au début de la course, nous devions prendre les coups. Quand l'échappée est sortie sans nous et qu'elle a pris 3', nous avons mis François Fabiani à rouler mais nous avons été vite débordés quand les grosses équipes ont mis en route. J'ai couru hier en Normandie mais je ne pense pas que cela ait joué. Je suis satisfait de mon week-end avec une place de 4e et une de 2e. »

Arnaud Courteille (UC Nantes Atlantique) :
« En rentrant sur le circuit, le peloton a vissé fort et nous sommes vite revenus à 1'30". Le peloton s'est relevé et l'USSAPB a pris le relai mais ils sont revenus moins vite. Le but était de rentrer le plus tard possible pour favoriser une arrivée au sprint.
Le final était impressionnant, des gars déjantaient, ça frottait tellement que j'ai dû passer dans l'herbe un moment. Il y a eu une chute dans le dernier virage. »

Christophe Laborie (Super Sport) membre de l'échappée du jour :
« Le coup est sorti après le 1er grimpeur. Il y a eu une première attaque, c'est rentré et on ressort sur le contre. Longtemps, nous sommes restés avec seulement 15" d'avance, jusqu'à Tinténiac. Puis on fait le trou. Je me doutais que ça allait revenir. Je voulais qu'on garde plus d'une minute en arrivant sur le petit circuit. Rossetto et Renou ont essayé de sortir seuls mais ces attaques ont relancé l'échappée à chaque fois. Après la jonction, j'ai réussi à garder ma place pour le sprint, j'étais 15e mais à 200 m de l'arrivée je me suis arrêté de pédaler. J'ai eu des crampes dans les deux cuisses.
Je suis satisfait de ma journée car le but était de bien représenter l'équipe dans une course "à la maison". »

Vincent Dauga (Entente Sud Gascogne) membre de l'échappée du jour :
« Dans l'échappée, personne n'en a gardé, il n'y a rien à dire. Il aurait fallu 30-35" de plus à la cloche... ou alors 2 km de moins pour aller au bout (rires).
L'objectif c'était d'être présent et de ne pas rater les coups. Chez nous, Rémi Badoc doit faire une place dans les 30. »

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