L’AVC Aix-en-Provence a présenté son effectif 2014 ce jeudi en début de soirée. La formation provençale a réalisé un très bon début de saison avec les deux succès d’Anthony Maldonado sur le Circuit Méditerranéen et le Grand Prix de Carcès, puis la victoire de Quentin Pacher sur la 2e manche des Boucles du Haut-Var devant son coéquipier Denis Delon pour un doublé aixois. De bons débuts qu’il faudra concrétiser lors de la première manche de Coupe de France DN1 ce dimanche à domicile ou presque. Pour www.directvelo.com, Eric Drubay, le directeur sportif à l’AVC Aix, parle de son équipe, version 2014.

DirectVélo : Pouviez-vous espérer un meilleur départ de l’AVC Aix-en-Provence en 2014 ?
Eric Drubay : J’ai été agréablement surpris par le début de saison de l’équipe. Nous sommes partis en stage en Espagne et on avait vu que l’équipe tournait bien. Après, on a quand même été surpris de la bonne forme de l’équipe. Cela a fonctionné très bien. Il faut dire que sur les douze coureurs que l’on a cette année, il y a en a quand même huit qui ont déjà fait la saison 2013 avec nous. Du coup, il y a vite eu une bonne osmose. Nous avons aussi récupéré quatre bons coureurs (Loïck Lebouvier, Quentin Pacher, Julien Trarieux et Raphaël Verini, NDLR). Toute la stratégie de l’équipe s’est vite mise en place.

« LE JEAN-MASSE, LA SEULE MANCHE VRAIMENT OUVERTE »

Un bon début de saison qu’il faudra concrétiser ce week-end avec la première manche de Coupe de France DN1 ?
Cette première manche est très importante pour plusieurs raisons. Déjà, c’est la seule manche qui sera vraiment ouverte. Derrière, toutes les équipes commenceront à compter les points dès la deuxième manche. Ce sera un peu plus tactique. La première manche de Coupe de France est toujours très belle. J’espère que nous allons pouvoir continuer dans le bon sens après ces belles premières courses.

D’autant que le profil du Grand Prix Souvenir Jean-Masse peut convenir à vos coureurs...
C’est vrai que c’est l’idéal. Après, il ne faut pas rêver ! On ne sera pas les seuls à l’avant ! On a déjà vu que l’Armée de Terre était très forte. Cette semaine, j’ai aussi vu le CR4C Roanne qui était vraiment bien. Le Vendée U ne sera pas loin non plus. Il y aura donc pas mal d’équipes en forme. Bien sûr, on espère faire au mieux ce week-end.

Quel sera le gros objectif de l’AVC Aix-en-Provence en 2014 ?
Un objectif général, celui de faire passer des coureurs chez les pros. C’est d’ailleurs le cas tous les ans. Depuis des années, on réussit notre contrat. Il est déjà arrivé que trois voire quatre coureurs passent pro dans la même année ! C’est notre récompense. Sinon, nous espérons aussi bien marcher sur la Coupe de France. Après, c’est toujours spécial, puisque ce sont des courses d’un jour très tactiques. On pourrait faire le test en mettant les mêmes équipes et les mêmes coureurs sur un même parcours, une fois en mode Coupe de France et l’autre fois non... et nous aurions deux courses complètement différentes ! Je pense que c’est bien résumé. La Coupe de France, c’est vraiment spécial. A Aix, on a une équipe qui peut bien marcher en Coupe de France comme l’an passé.

« ANTHONY MALDONADO A PRIS DU VOLUME »

Qu’attendez-vous de vos deux capitaines de route que sont Mathieu Delarozière et Renaud Pioline ?
Ils seront là pour faire des résultats. Ce sont deux bons coureurs. Le gros avantage, c’est que ces deux garçons ont été professionnels. Ils connaissent donc bien leur boulot. Ils jouent très bien le jeu, et savent conseiller les jeunes. C’est vraiment eux qui servent de relais entre les directeurs sportifs et les jeunes coureurs.

Anthony Maldonado a déjà apporté deux victoires à l’équipe en ce début de saison. Est-il amené à devenir l'homme fort de l’équipe en 2014 ?
C’est vrai qu’il a déjà montré sa valeur dès les premières courses. Il a pris du volume. Il a encore progressé. Du coup, le capital confiance est vraiment bon dès le début de saison. On espère qu’il passera professionnel en fin d’année, on ne va pas s’en cacher. C’est un bon coureur. Il est assez complet, même si c’est toujours difficile d’avoir toutes les qualités. Il va vite au sprint, il ne grimpe pas trop mal.

Quels autres coureurs semblent avoir les moyens de passer professionnel l’an prochain ?
On ne peut rien prévoir à l’avance, c’est ce qui fait la joie du cyclisme. On a des envies mais pas vraiment de certitudes. Ce sont les coureurs qui vont décider eux-mêmes s’ils ont les capacités ou non pour passer pro. Nous, on les mets dans les meilleures conditions possibles. Que ce soit en encadrement ou en matériel notamment. Maintenant, c’est à eux de faire leur place et sincèrement, on ne peut pas dire à l’avance qui va sortir du lot ou non en cours d’année.

Crédit Photo : Nicolas Mabyle - www.directvelo.com